
"Le prix, à un moment donné, il faut le payer", lâche Fabrice Castes. Fervent défenseur du made in France, le président de Syselec ne parle pas que de son activité de cartes électroniques, durement attaquée par la concurrence étrangère. Quand il a décidé de construire une nouvelle usine, le dirigeant a tenu à faire travailler les artisans locaux. Même esprit quand il a fallu investir dans de nouvelles machines. "J'ai acheté des machines françaises. Si j'avais voulu gagner de l'argent, j'aurais pu choisir une Yamaha. Mais l'intérêt est que que le fabricant de ma machine est nantais. Demain, j'ai un problème, il prend la voiture et vient me dépanner".
Fabrice Castes a repris en 2013 la petite société fondée en 1981 et l'a grandement développée à tel point que l'entreprise était un peu à l'étroit dans son siège historique de Castres (Tarn).
"La société a été créée avec...
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