Municipales : "Personne n'aime s'arrêter à mi-chemin", admet Moudenc

Le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a détaillé lundi 23 septembre les raisons de sa candidature aux prochaines élections municipales de mars 2020. L'édile entend renforcer son action dans le domaine de l'écologie, de la démocratie directe et amplifier des travaux engagés au cours du mandat actuel. Il présentera sa liste au cours du mois de décembre.
Sa liste du nom Aimer Toulouse rassemblera 50% de personnes non encartées à un parti politique.
Sa liste du nom "Aimer Toulouse" rassemblera 50% de personnes non encartées à un parti politique. (Crédits : Rémi Benoit)

Après l'officialisation de sa candidature aux prochaines élections municipales la veille, le maire sortant de Toulouse a tenu sa première prise de parole officielle de candidat, lundi 23 septembre. L'occasion pour Jean-Luc Moudenc de détailler les raisons qui l'ont motivées à briguer un second mandat consécutif de maire de la Ville rose.

"Je crois que personne n'aime s'arrêter à mi-chemin... Et pour transformer une ville, il faut de la continuité et du temps long (...) Il y a des problèmes qui restent à résoudre et des problématiques auxquelles nous n'avons pas suffisamment répondu sous la mandature actuelle", a ainsi déclaré le candidat devant les médias.

Dans un projet qui sera dévoilé plus en détail à l'avenir, le maire sortant entend formuler des propositions nouvelles aux Toulousains en terme de mobilité, de sécurité, de logement, mais aussi sur la thématique de la démocratie directe et de l'implication des citoyens dans la vie locale. De plus, l'édile toulousain sait que durant cette nouvelle campagne électorale, il devra défendre des projets portés par son équipe lors de la campagne précédente et au cours du mandat actuel.

"La troisième ligne de métro est menacée, la baisse du prix de l'eau pour les Toulousains est menacée, la bonne gestion des dépenses publiques est également remise en question... J'inviterai donc les Toulousains à valider de nouveau certains engagements précédents remis en cause par des forces politiques que je refuse de négliger".

Proposer de "l'écologie sans l'idéologie"

Face à des adversaires clairement identifiés et avec lesquels il annonce "un combat ardu au résultat incertain", Jean-Luc Moudenc "veut protéger les Toulousains" de deux dangers via sa candidature : les risques climatique et populiste.

"Nous avons augmenté de 10% les espaces verts publics dans la ville, nous venons de lancer le chantier de la plus grande centrale photovoltaïque en zone urbaine sur l'ancien site d'AZF, nous avons planté 18 000 arbres depuis le début du mandat et réduit de 30% la consommation énergétique en lien avec l'éclairage public. De plus, nous allons inauguré prochainement un réseau de chaleur qui utilisera la chaleur émise par l'incinérateur du Mirail. Ces projets ont vu le jour car ils ont été lancés en début de mandat et non il y a neuf mois comme certains pourraient le faire croire. Pour autant, je ne suis pas satisfait de ce bilan car je veux aller encore plus loin et je ferai des propositions concrètes à ce sujet. Nous allons proposer de l'écologie sans l'idéologie".

Des annonces que le maire sortant a effectuées depuis le restaurant l'Émulation nautique, installé au cœur de l'île du Ramier et dont il entend faire "le futur grand poumon vert de la ville et de l'agglomération". "Si je suis élu en mars prochain, ce projet sera le projet phare de la mandature", promet-il.

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Une liste présentée à Noël

Pour présenter son projet municipal, Jean-Luc Moudenc entend proposer un programme en "trois dimensions", avec une partie autour de Toulouse, une destinée à la Métropole et une autre par quartier. Ce projet sera porté par une liste nommée "Aimer Toulouse" et sera composée à 50% par des personnes non encartées politiquement. L'objectif ? Rassembler le plus large possible.

"Jusqu'au 30 octobre, les partis politiques intéressés pour intégrer notre démarche devront formellement se positionner. Puis d'ici le 1er décembre, ces partis devront soumettre des candidats pour intégrer la liste que je validerai, ou pas. Avec ce calendrier, la liste sera présentée avant la fin d'année", détaille Jean-Luc Moudenc.

Nul doute que des partis comme La République En Marche ou les Républicains vont alors tenter de s'associer au maire sortant, malgré le fait que celui-ci ne veuille aucune investiture d'un parti politique.

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