Municipales 2020 : Génération-S n'intègrera pas le process d'Archipel Citoyen

La formation politique fondée par Benoit Hamon et dont fait partie l'ancien maire de Toulouse, Pierre Cohen, a présenté mercredi 10 juillet sa stratégie pour les élections municipales de mars 2020 à Toulouse. Tout en appelant à l'union des forces de gauche, Génération-S ne compte pas intégrer le processus de désignation d'Archipel Citoyen. En coulisses, les discussions se poursuivent pour trouver un compromis.
Pierre Cohen et Isabelle Hardy font partie des huit représentants du parti Génération-S pour préparer les élections municipales à Toulouse.
Pierre Cohen et Isabelle Hardy font partie des huit représentants du parti Génération-S pour préparer les élections municipales à Toulouse. (Crédits : Rémi Benoit)

Pourrait-on revoir le match du second tour des élections municipales de 2014 se reproduire une nouvelle fois en 2020 à Toulouse ? Si le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, ne s'est pas encore déclaré candidat tout en s'y préparant, Pierre Cohen quant à lui peaufine la stratégie à adopter avec son parti Génération-S.

La formation fondée en 2017 par l'ancien ministre Benoit Hamon a présenté mercredi 10 juillet sa stratégie pour le scrutin dans la Ville rose. Et contrairement à Europe Écologie Les Verts, Génération-S ne compte pas intégrer le processus de désignation du collectif Archipel Citoyen.

"Suite au séminaire que nous avons tenu en interne le 15 juin, il a été décidé de ne pas rentrer dans la méthode de désignation d'Archipel Citoyen, sans pour autant rompre les discussions. Notre objectif est de réaliser l'union des gauches car c'est la seule solution pour proposer une alternative crédible et capable de gagner face à la politique libérale et opportuniste de Jean-Luc Moudenc", explique Isabelle Hardy, présidente du groupe Génération-S au conseil municipal à Toulouse.

Les discussions se poursuivent entre les différentes forces de gauche autour d'un projet programmatique commun. La dernière réunion en date devait avoir lieu jeudi 11 juillet.

Huit représentants

Et Génération-S n'est pas le seul parti à Toulouse à adopter cette position. Le Parti Socialiste, représenté désormais par Nadia Pellefigue et Claude Raynal, ne compte pas non plus prendre part à la méthode d'Archipel Citoyen même si des échanges entre deux formations sont toujours en cours. Entre les lignes, il faut comprendre que c'est bien la méthode du collectif toulousain pour composer sa liste de 69 noms qui dérange (2/3 via une primaire en ligne et l'autre tiers pour des citoyens tirés au sort). Les partis politiques aimeraient certainement avoir un nombre de places garanti pour ses représentants. Alors, Archipel Citoyen pourrait-il revoir ses ambitions à la baisse pour permettre l'union des gauches ? Sinon, une seconde liste de gauche est-elle envisageable à Toulouse ? "Une seule certitude, nous n'irons pas seul", garantit Isabelle Hardy.

Génération-S vient de nommer huit représentants (quatre femmes et quatre hommes), dont Pierre Cohen et Isabelle Hardy pour être les porte-paroles du parti dans ces négociations et animer des ateliers programmatiques en interne durant l'été. Ainsi, la branche toulousaine de Génération-S compte arriver en septembre avec des propositions claires et définies.

Lire aussi : Municipales 2020 : Jean-Luc Moudenc ouvre la porte à un retrait

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Commentaires 2
à écrit le 16/07/2019 à 22:35
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Encore des calculs politico-politiciens pour exclure d'avantage ? vous aurez des surprises car nous sommes quelques uns et quelques unes à proposer aux toulousains et toulousaines un notre propre liste.

à écrit le 13/07/2019 à 10:45
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Une belle tête de looser !

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