Depuis le 1er juillet 2017, le marché d'intérêt national (Min) de Toulouse est doté d'une gouvernance privée. Toulouse Métropole avait décidé à l'époque de mettre fin à la délégation de service public d'un marché endetté à hauteur de 24 millions d'euros. C'est le groupement Lumin'Toulouse, composé de la Semmaris (gestionnaire du marché de Rungis), du groupe La Poste et de la Caisse d'Épargne Midi-Pyrénées qui a alors remporté l'appel d'offres pour reprendre sa gestion.
Pour remettre sur pied cet établissement méconnu des Toulousains et délaissé alors par les producteurs, ce consortium décide de propulser à la tête du "ventre de Toulouse" Maguelone Pontier. Aujourd'hui âgée de 32 ans, cette jeune femme a connu une carrière fulgurante et a gravi les échelons un à un pour aujourd'hui diriger d'une main de fer le deuxième marché de gros de France, derrière celui de Rungis.
Depuis son arrivée à la tête du Min toulousain il y a un peu plus de deux ans, tous les voyants sont au vert. Grâce à un taux d'occupation en hausse (90%), la dirigeante est parvenue à faire passer le chiffre d'affaires de 333 millions d'euros en 2017 à 408 millions d'euros fin 2018 (les chiffres de 2019 ne sont pas encore connus, ndlr). Surtout, en plus d'avoir attiré l'école de cuisine du chef étoilé Thierry Marx, Maguelone Pontier a trouvé les arguments pour faire venir une quinzaine d'entreprises au sein du Min dès cette année.
Pour découvrir le parcours de Maguelone Pontier, la manière dont elle a relancé le Min et ses projets pour le site, rendez-vous mardi 17 septembre à 8h30, à La Matinale organisée par La Tribune, dans les locaux de la CCI de Toulouse. Cliquez ici pour vous inscrire.
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