Malmené par la crise sanitaire, le tissu économique régional, dépendant de l'industrie aéronautique, prépare déjà son rebond par l'innovation. En plus d'une diversification d'activités pour de nombreux acteurs touchés par cet épisode inédit, d'autres profitent de celle-ci pour donner une dimension nouvelle à leurs projets. Au fil des semaines, l'Occitanie, terre d'accueil de l'aéronautique, s'est transformée en une terre propice au développement de l'hydrogène, au point de se poser la question suivante : "Après l'aéronautique, l'Occitanie bastion de l'hydrogène appliqué aux mobilités ?".
Preuve de son attractivité et de son dynamisme en la matière, Albi (Tarn) a eu l'honneur d'accueillir le premier conseil national de l'hydrogène, nouvelle instance réunissant élus, ministres et industriels. Cette grande première s'est ainsi déroulée le 25 février, dans les locaux de Safra, unique constructeur français de bus à hydrogène.
Pour échanger et débattre autour de cette question, La Tribune a reçu (à distance) :
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Stéphane Arnoux, le directeur du développement et commercial de l'entreprise montpelliéraine Qair Premier Élément, mais aussi le nouveau délégué régional de France Hydrogène
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Romain Di Costanzo, le co-fondateur de la startup toulousaine Hycco
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Vincent Lemaire, le président de l'entreprise Safra
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Bastien Mancini, le COO du constructeur de drones toulousain Delair
Durant cette heure d'échanges animée par le journaliste Pierrick Merlet, les quatre intervenants ont dressé un état des lieux des forces et des faiblesses de l'Occitanie pour le développement d'une filière de l'hydrogène transversale à plusieurs secteurs.
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