Un an en arrière, La Tribune annonçait son arrivée comme directeur de projet. Aujourd'hui, Guy Kauffman est nommé président du directoire de la société du projet GPSO (grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, autrement les LGV entre Toulouse-Bordeaux et Bordeaux-Dax).
"Il assure les fonctions de directeur général de la société du GPSO. il représente l'établissement public et peut signer les contrats engageant l'établissement. Guy Kauffmann, ingénieur général des Ponts, des eaux et de forêts était jusqu'à ce jour directeur de projet des LGV Sud-Ouest auprès du préfet coordonnateur Etienne Guyot", confirme la préfecture de région Occitanie, coordinatrice du projet et le conseil régional d'Occitanie, le premier financeur des ces futures lignes ferroviaires.
L'homme n'a aucun fait de service dans la région Occitanie. Âgé de 60 ans, Guy Kauffmann sort d'une expérience de dix ans comme directeur général des services au sein du conseil départemental du Val d'Oise. À noter qu'au cours de son parcours, il a été le directeur d'une filiale commerciale chez Renault, mais il a aussi travaillé à la direction du budget au sein du ministère des Finances, avant de devenir directeur adjoint en charge des infrastructures pour le département des Hauts-de-Seine.
Appel à la mobilisation des fonds européens
Au cours du conseil de surveillance, jeudi 13 octobre, les financeurs de GPSO (l'État, les collectivités locales et la SNCF) ont également signé les trois premières conventions financières de la future LGV Toulouse-Bordeaux.
"Ces conventions permettront de démarrer les phases pré-opérationnelles du projet avec 58 millions d'euros pour les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax afin de poursuivre les études d'avant-projet détaillé et l'action foncière ; les études préliminaires des gares nouvelles pour 3,974 millions et une première tranche de travaux préparatoires et d'acquisitions foncières du projet des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse à hauteur de 5,5 millions", précise le conseil de surveillance.
Pour mémoire, les deux futures LGV du sud-ouest représenteront un total d'investissement de 14 millions d'euros, financés à 40% par l'État, 40% par les collectivités et 20% par l'Europe selon un plan de financement signé au milieu du mois de février.
"Le conseil de surveillance a invité SNCF Réseau à déposer de nouveaux dossiers de candidature pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse et au sud de Bordeaux, les lignes nouvelles et les gares nouvelles, en fonction de leur maturité, auprès de la Commission européenne pour obtenir des financements dans le cadre des appels à projets en cours et à venir", fait-il savoir par l'intermédiaire d'un communiqué.
La mise en service de la LGV Toulouse-Bordeaux est espérée pour 2032.
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