Il est arrivé en tête au premier tour des élections municipales à Toulouse, avec 36,09% des suffrages exprimés. Pourtant, Jean-Luc Moudenc estime que "l'élection est faussée" car il est bien moins haut que ce que prédisait les sondages avant la première manche du scrutin, autour de 41%. Les 3% de son ancien adjoint au Logement, Franck Biasotto, lui ont-ils manqué ?
"Sincèrement, je ne pense pas que cela se joue sur cela. Ce qu'il nous manque, ce sont des électeurs qui soutiennent l'action municipale et qui se trouvent dans les abstentionnistes (...) Malgré les dispositions prévues, des gens ont eu peur", estime Jean-Luc Moudenc, après minuit.
De plus, l'élu sortant pense que sa position de favori dans les sondages a engendré une certaine démobilisation au sein de son électorat. Désormais, Jean-Luc Moudenc espère une mobilisation bien supérieure à Toulouse en cas de tenue normale du second tour.
"Ne pas laisser la ville à des amateurs"
Dorénavant comment aborder le second tour alors que se profile face à lui une liste d'union de la gauche réunissant Pierre Cohen, Antoine Maurice et Nadia Pellefigue ? D'autant plus que celle-ci, sur le papier, est donnée à plus de 50%.
"Les trois ne s'entendent sur rien et sont en désaccord sur tous les sujets fondamentaux. La place de l'aéronautique, l'économie, la LGV, la troisième ligne de métro... Ils camoufleraient leurs désaccords aux Toulousains rien que pour se répartir les postes et prendre le pouvoir au Capitole ? Si cela arrive, cette équipe ne tiendra pas. On ne peut pas laisser la future troisième ville de France à des amateurs", lance Jean-Luc Moudenc.
Ainsi, le candidat de la liste Aimer Toulouse espère que les électeurs vont prendre conscience que la gestion de la ville par "une gauche radicalisée" sera "radicalement différente" de ce qui se fait en ce moment aux Conseils départemental et régional, actuellement dirigés par le Parti socialiste.
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