La startup Road Light, future pépite toulousaine et française ?

Grâce notamment à une édition 2019 du CES de Las Vegas très remarquée, la startup toulousaine Road Light est en plein développement de ses activités. Avec ses clignotants sur le dos pour les motards du nom de Clic-Light, mais aussi pour les cyclistes et les usagers de trottinette urbaine, la jeune entreprise installée à l'IOT Valley veut conquérir le marché européen.
Grâce à ses clignotants dorsales, Road Light compte révolutionner la sécurité routière.
Grâce à ses clignotants dorsales, Road Light compte révolutionner la sécurité routière. (Crédits : Rémi Benoit)

Peu de jeunes pousses peuvent se vanter d'un tel privilège : avoir tenu leur propre stand deux années de suite au CES de Las-Vegas (États-Unis), le plus grand salon au monde de la tech qui a lieu chaque début d'année. C'est néanmoins le cas de la jeune pousse installée à Toulouse, Road Light, qui a participé aux deux dernières éditions du salon international avec le soutien de la Région Occitanie.

"Lors de notre première participation, c'est comme si nous n'avions pas fait de CES. Nous avons travaillé avec une entreprise spécialisée dans les relations presse qui manquait de professionnalisme et nous n'avons eu qu'une seule interview sur Sud Radio un matin. Cela a été complément différent pour l'édition de cette année où énormément de médias se sont intéressés à nous", raconte Mohamed Ait El Hadj, le fondateur et dirigeant de Road Light.

En effet, lors de l'édition 2018 la jeune entreprise installée à l'IoT Valley de Labège a présenté son premier produit, à savoir les clignotants et le feux stop installés dans le dos du motard pour améliorer leur visibilité et donc leur sécurité. En janvier 2019, Road Light et ses équipes ont débarqué au salon de Las Vegas en trottinette électrique pour présenter leur nouveau produit, conçu pour les vélos et les nouvelles mobilités.

Lire aussi : Road Light va se lancer sur le marché du vélo

Une stratégique patience dans la commercialisation

Cette exposition a donc permis au dirigeant de faire carton plein lors des rendez-vous en BtoB organisés sur place. Ainsi, grâce à ses entrevues, Road Light a en gestation une vingtaine de contrats et partenariats potentiels.

"Il y a des constructeurs qui sont intéressés pour intégrer directement nos deux solutions dans leur offre et des distributeurs de produits high-tech présents dans divers pays européens notamment. Si seulement un de ces contrats venait à être signé, alors notre projet changerait totalement de dimension", promet le fondateur.

Il espère, par exemple, conclure un contrat d'ici la fin de l'année avec un distributeur allemand qui serait prêt à lui commander chaque année 50 000 Clic-Light motos et autant pour le modèle vélo. Ce qui serait un véritable bond en avant pour une société fondée en 2017, car jusqu'à présent seulement quelques centaines d'équipements pour les motos ont été vendus en un an de commercialisation et les 50 premiers modèles adaptés au vélo seront livrés en octobre, avant une commercialisation plus importante fin 2019. L'entrepreneur veut faire de patience.

"Nous voulons avoir sur chacun des produits six à huit mois de recul pour lever tous les problèmes qui peut y avoir grâce aux retours de nos clients. Une fois cela réalisé, nous allons lancer la commercialisation et la communication à grande échelle", explique Mohamed Ait El Hadj.

Besoin de cash pour se développer

Et pour accompagner cette croissance à venir, l'entrepreneur vient de s'entourer de trois business developer. Il compte sur leur réseau pour déployer ses deux produits à grande échelle. Par ailleurs, Road Light et son équipe ne compte pas abandonner pour autant le développement technologique également.

"Dans les cartons, j'ai une quinzaine d'innovations qui vont nous permettre de sortir un nouveau produit tous les deux ans. Néanmoins, tous ces développements à venir nécessitent des liquidités. Par conséquent, je travaille actuellement sur une solution pour proposer mes produits en location, ce qui permettrait d'apporter de l'argent frais directement dans les caisses à moindre coût", dévoile Mohamed Ait El Hadj.

Si jamais cette solution ne devenait pas concrète rapidement, le dirigeant toulousain envisage sérieusement l'hypothèse d'une importante levée de fonds.

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