La marque toulousaine pour enfants Sacopette se lance dans le surcyclage

Une marque pour enfants 100 % made in Toulouse ! Lancée en 2017, Sacopette a mis point un vêtement, du même nom, ajustable à toutes les morphologies de trois mois à cinq ans et entièrement fait à la main à partir de matières écoresponsables. En marge de sa collection, la petite entreprise toulousaine a lancé une gamme de produits confectionnés à partir de chutes de tissus destinées à être des déchets textiles. Découverte.
Sacopette est une marque de vêtements made in Toulouse pour les tout-petits.
Sacopette est une marque de vêtements made in Toulouse pour les tout-petits. (Crédits : DR)

"J'avais envie de créer un vêtement confortable qui s'adapte à tous les bébés", raconte Anne-Laure Rami. Cette maman couturière par passion décide alors de fonder Sacopette en 2017, une marque de vêtements made in Toulouse pour les tout-petits. Elle a ainsi imaginé une salopette spéciale, protégée par un brevet, réalisée à partir de matières souples et extensibles, sans système de fermeture (bouton, pression ou fermeture éclair) qui s'enfile et s'ajuste avec des liens au niveau des épaules, "la sacopette".

sacopette

La marque a inventé une salopette spéciale, protégée par un brevet, réalisée à partir de matières souples et extensibles, sans système de fermeture. (Crédits : DR)

 "Au-delà de l'esthétique, la sacopette garantit le bien-être naturel des plus petits, de trois mois à cinq ans. Une ostéopathe pour enfants, spécialiste de la motricité, a trouvé des atouts à ce vêtement. Par exemple, il n'entrave pas les mouvements et ne gêne pas le confort d'un bébé qui reste allongé près de 10 heures par jour contrairement à un pyjama classique qui a des boutons dans le dos et est rigide", illustre la fondatrice de l'entreprise.

Les différents modèles de la marque sont entièrement réalisés à la main à partir de tissus en coton éco-conçu ou bio. Afin de s'inscrire totalement dans une démarche environnementale et valoriser le savoir-faire local, Sacopette achète ses matières premières en Europe du Nord et confectionne entièrement ses produits dans la Ville rose.

Une ligne "surcyclée"

Toujours dans une démarche écoresponsable et au regard de l'actualité, la petite entreprise toulousaine a décidé de lancer une capsule upcycling (surcyclage) en complément de sa gamme de sacopettes. Cette série limitée surcyclée est exclusivement réalisée à partir de chutes de tissus provenant de la découpe des sacopettes. Deux nouveaux produits sont ainsi proposés, un SacoPant, un petit pantalon à large ceinture extensible qui se décline de 3 à 18 mois ainsi que des chaussons imaginés pour les 6-9 mois.

"Il est important de faire évoluer nos modes de production et de consommation, surtout dans le textile. Depuis la création de la marque, j'ai décidé de conserver les déchets textiles avec l'idée de leur donner une seconde vie. Dans le futur, et si la clientèle est resceptive, je souhaiterais accentuer les capsules surcyclées", relève la dirigeante.

Exclusivement du e-commerce

Ces deux nouveaux articles cousus main sont vendus à 19 euros pour le SacoPant et 15 euros la paire de chaussons. Le produit phare de la marque, la sacopette, est lui commercialisé entre 24,90 euros et 34,90 euros selon la taille. "Notre positionnement prix reste très accessible pour une fabrication française. Certaines marques proposent l'équivalent de nos produits 10 voire 20 euros plus cher", explique Anne-Laure Rami. Les différentes pièces sont exclusivement vendues en ligne, sur le site de la petite enseigne.

"Nous livrons partout dans le monde, nous avons vendu des sacopettes jusqu'en Australie et au Canada. Depuis peu, nous sommes également présents sur la plateforme Dans ma zone qui a été lancée par la région Occitanie, en soutien aux producteurs, créateurs, artisans... de la région", se réjouit la présidente de la société.

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Aujourd'hui, seule la créatrice du projet travaille au développement des différentes gammes de la marque, de la confection à la couture. De temps à autre, cette dernière fait appelle à des couturières indépendantes pour l'aider. Très discrète sur les revenus générés par Sacopette, l'entrepreneure ne souhaite pas faire de prospectives durant cette "période d'incertitudes".

"Comme pour tout le monde, le premier confinement à été un coup d'arrêt puisque le textile arrivait en bas des préoccupations face à la crise sanitaire et à la difficulté financière des foyers, ce qui est normal. Aujourd'hui, je valorise le fait d'encore exister. Pour la suite, nous souhaitons continuer à développer la démarche écoresponsable, continuer de grandir, renforcer la notoriété de la marque et la faire entrer dans la consommation courante des parents", conclut-elle.

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