Nouveau projet pour IXO Private Equity. Basé à Toulouse depuis 2003, le premier acteur régional du capital investissement indépendant en France avec un portefeuille de 820 millions d'actifs sous gestion, annonce ce mercredi 17 janvier le lancement d'un nouveau fonds baptisé Ixo5. Ce nouveau dispositif a déjà permis de lever 130 millions d'euros et se fixe un objectif de 200 millions d'euros.
Il s'adresse aux PME et ETI installées dans quatre régions du sud de la France (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur) et prend la suite du fonds Ixo4 lancé en 2019 et qui avait permis de financer par exemple une société de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) axée dans la prévention des escarres et une entreprise toulousaine spécialisée dans l'équipement des climaticiens.
Jusqu'à 30 millions d'euros par projet
IXO Private Equity investit en fonds propres dans les entreprises jusqu'à 30 millions d'euros par projet à partir de fonds issus d'institutionnels (mutuelles, BPI..) ou de personnes physiques.
« Ce nouveau fonds a pour objectif de continuer sur la même trajectoire que les fonds précédents en accompagnant les entreprises qui auront besoin de fonds propres et qui sont basées sur les quatre régions du Sud », indique Olivier Athanase, directeur général de Ixo Private Equity.
Un choix géographique qui ne doit rien au hasard.
« Nous nous concentrons principalement sur le Sud de la France, puisque nous y connaissons le tissu industriel, c'est là où nous avons bâti notre réseau. C'est ce qui nous permet de pouvoir faire des opérations primaires et non intermédiées parce qu'on a la valeur ajoutée pour pouvoir faire naître les beaux dossiers sur ce territoire. C'est ce qui motive nos investisseurs à venir chez nous », affirme le directeur général.
Pour le moment, une seule entreprise a reçu un investissement via le nouveaux fonds. Il s'agit de l'entreprise familiale CEE Schisler, basée à Thouars à côté de Poitiers, et spécialisée dans le carton et les produits d'emballage alimentaire pour le secteur de la restauration.
Un fonds classé durable
À la différence du précédent, ce nouveau fonds remplit l'article 8 du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure), autrement dit il correspond à des caractéristiques sociales et environnementales (ESG). « Nous avons une politique d'accompagnement des sociétés pour une transition sur les thématiques environnementales et sociétales », plaide Olivier Athanase. Au-delà du soutien technique et financier, un accompagnement est également prévu pour aider des sociétés à améliorer leurs performances et faire évoluer leurs pratiques et être plus vertueuses.
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