Ameublement : le succès de Centrakor dépasse la France

Centrakor ne cesse de grandir. L’entreprise toulousaine spécialisée dans l’équipement de la maison à petit prix a doublé son réseau en cinq ans, avec 415 magasins. Depuis peu, elle s'est étendue à l'outre-mer et a ouvert son premier point de vente en dehors de l'Hexagone, en Belgique. En 2020, elle souhaite intensifier sa présence sur ce territoire, avant une trentaine d’ouvertures prévues d'ici cinq ans.
Centrakor prévoit d'ouvrir, à terme, une trentaine de points de vente en Belgique.
Centrakor prévoit d'ouvrir, à terme, une trentaine de points de vente en Belgique. (Crédits : DR)

C'est le 1er réseau de magasins spécialisés dans l'équipement de la maison (arts de la table, meubles et décoration, rangement et entretien, bricolage, bain, etc) à petits prix, en France. Fondée en 1990 à Toulouse, Centrakor vient de passer le cap des 400 magasins. Précisément, elle en possède 415, partout en France et plus récemment, en Belgique où elle a ouvert, en 2019, un magasin en propre à Gosselies.

"Nous avons développé l'enseigne de façon impressionnante. Nous avons 87 magasins intégrés et 328 franchisés. Nous sommes présents depuis 2019 en outre-mer, en Guyane, Guadeloupe et Martinique. Lorsque nous quittons le territoire français, nous préférons ouvrir des enseignes Centrakor en propre, afin de s'assurer de la faisabilité et que cela fonctionne avant la duplication avec des adhérents", détaille Olivier Rondolotto, PDG de Centrakor, une filiale du grossiste toulousain Cargo.

Afin de pouvoir vendre sous la marque Centrakor, les franchisés paient une cotisation mensuelle à l'enseigne, quel que soit leur chiffre d'affaires.

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Mettre le cap sur l'international

Pour l'année 2020, l'enseigne a des projets d'implantation à la Réunion et aux  îles Maurice. Elle est également à la recherche d'autres sites en Belgique, où le premier point de vente Centrakor a rencontré un franc succès. L'objectif étant d'y ouvrir une trentaine de commerces, essentiellement en concession, d'ici cinq ans.

"Nous allons nous concentrer sur les pays francophones, où on travaille la technique plus vite. Par exemple, transformer un système de caisse dans une langue étrangère est compliqué et demande du temps. Mais à terme, si l'entreprise continue d'aller aussi bien, nous nous tournerons au moins vers les pays limitrophes comme l'Espagne et l'Italie", explique le dirigeant de l'entreprise depuis 2008.

Outre les ouvertures, Centrakor a effectué des rachats d'enseignes françaises en difficulté. Très récemment, elle a repris et transformé huit magasins Fly (vente au détail de mobilier et objets de décoration). Ce qui lui a permis de s'implanter sur la côte d'Azur avec cinq points de vente.

Une concurrence soutenue

L'entreprise, dont le siège social est basé à Saint-Martin-du-Touch (Haute-Garonne), continue de grandir à un rythme soutenu, malgré l'arrivée de nouvelles enseignes telles que le hollandais Action, le français Stokomani ou le britannique B&M. Elle est aujourd'hui numéro deux français du bazar derrière Gifi et devant la Foir'Fouille.

"Pour ce qui est des ultra discounters, comme Action, il ont des modèles de fonctionnement différents. Là où nous avons généralement des magasins qui ont entre 1 500 à 3 000 m2 de surface de vente, eux, ont des magasins de 1 000 m2. L'offre est donc logiquement plus large. Par rapport aux concurrents directs, notre modèle qui rassemble des succursales et des magasins détenus par des indépendants fait la différence et notre progression."

Cependant, Centrakor, connait parfois quelques fausses notes. Le réseau ferme en moyenne entre 1 et 2 magasins par an. "Nous nous trompons parfois. La raison de ces fermetures est majoritairement le déplacement de zones commerciales", précise Olivier Rondolotto.

"Mailler l'ensemble du territoire français"

En tout, le réseau emploie entre 4 500 et 5 000 personnes, dont 1 000 salariés répartis entre "les magasins intégrés et la centrale". En 2019, Centrakor a réalisé 850 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit une croissance de 3 % à périmètre constant. Pour l'année en cours, l'enseigne ne se fixe pas d'objectifs en terme de chiffre d'affaires et de nouvelles ouvertures.

"En 2020, nous devrions ouvrir entre 10 et 20 magasins en France et en Belgique. À terme, nous allons aller jusqu'à 500 voire 600 points de vente afin de mailler l'ensemble du territoire français", prévoit Olivier Rondolotto.

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