LGV Bordeaux-Toulouse : les élus auditionnés par le Conseil d'orientation des infrastructures

À quelques semaines de la décision de l'État sur l'arrivée de la LGV à Toulouse, Carole Delga et Jean-Luc Moudenc ont été reçus par le conseil d'orientation chargé de remettre un rapport sur les projets d'infrastructures en France.
L'État doit rendre sa décision sur la LGV Bordeaux-Toulouse courant février.

La fin du suspense approche pour le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Ce mardi 23 janvier, la présidente de Région Carole Delga, le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc, le président de Perpignan Méditerranée Jean-Marc Pujol et le président du Ceser Occitanie Jean-Louis Chauzy ont défendu les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Monptellier-Perpignan devant le Conseil d'orientation des infrastructures (COI). Cette instance présidée par Philippe Duron doit remettre ses préconisations au gouvernement à la fin du mois.

"Au cours d'une audition de près de 2h30, le dialogue avec les membres du COI a été constructif et de qualité, expliquent les élus dans une déclaration commune. Pendant plus de 10 ans, nous avons été patients, nous avons assumé, sans discontinuer, une importante part du financement de la LGV Sud Europe Atlantique, du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, du contournement Nîmes-Montpellier.

Devant notre soutien indéfectible aux projets nationaux, devant nos récentes propositions pour faire émerger des pistes de financements innovants, devant la volonté populaire, la réponse de l'État ne peut être une simple fin de non-recevoir !".

À l'issue du rapport de COI, l'État devra trancher. "Sans doute début février", avait estimé Carole Delga à l'occasion de ses voeux à la presse à Toulouse. À cette occasion, la présidente de Région avait alerté sur la saturation du trafic ferroviaire autour de Toulouse.

"Le trafic ferroviaire est complètement saturé, à tel point qu'on ne peut plus rajouter ne serait-ce qu'un train TER par jour de Montauban ou Perpignan pour aller à Toulouse. Cette nouvelle ligne est la seule solution pour éviter l'asphyxie de Toulouse, avait-elle martelé. 60% de la population qui habite à plus de 4h de Paris vit en Occitanie, l'attractivité de notre région sera affectée sans la LGV."

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Commentaires 5
à écrit le 26/01/2018 à 10:07
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Je soutiens cette action et leur préconise de consacrer le budget de l'autoroute Castres Toulouse, coûteuse, inutile et polluante, à la LGV.

à écrit le 25/01/2018 à 18:08
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C'est certain que chaque ligne TGV coûte très cher, et financièrement et sur le plan des nuisances à l'environnement (hectares agricoles consommés, bruit,..) et génère un déficit pour la SNCF. L'Europe privilégie des couloirs "Méditerranée" Bruxelles...

à écrit le 25/01/2018 à 11:36
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la ligne n'est pas saturée.il serait préférable pour la lgv montpellier perpignan de la faire mixte fret voyageur

à écrit le 24/01/2018 à 22:40
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Le trafic saturé entre Montauban et Toulouse il ne passe pas un train toutes les heures on se fout du monde comme toujours

le 24/01/2018 à 23:54
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Les trains ne circulent ils pas sur des rails ? Les trains ne peuvent se doubler que quand il est prévu des voies supplémentaires pour ça. N’est il pas vrai qu’entre Toulouse et Montauban seuls 2 rails existent et sur lesquels tgv, ter, corail, fre...

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