Métro à Labège : Alain Di Crescenzo (CCIT 31) veut une ligne "dans les 5 ans"

Le président de la CCI de Toulouse 31 réagit au dossier qui agite en ce moment Toulouse et le Sicoval : la desserte de Labège par le métro. Alain Di Crescenzo souhaite une reprise du dialogue entre Toulouse Métropole et le Sicoval : "Il faut trouver un compromis pour que le métro arrive au Sicoval dans les 5 ans à venir. On ne peut pas se permettre un échec sur ce dossier." Interview.
Alain Di Crescenzo, président de la CCIT 31

Êtes-vous pour le prolongement de la ligne B du métro à Labège, un projet que Jean-Luc Moudenc ne soutient pas ?

Je ne rentre pas dans le débat de savoir quel est le meilleur projet, le PLB ou la 3e ligne (la ligne TAE, NDLR). Ce que je veux, c'est que le métro desserve plusieurs points du Sicoval, et ce dans les meilleurs délais. D'ici cinq à six ans maximum, pour être raisonnable. Pour cela, il faut que le Sicoval et Toulouse Métropole trouvent un compromis rapidement.

La 3e ligne de métro voulue par Jean-Luc Moudenc serait mise en service en 2024 selon la Mairie. Est-ce trop long ?

Si les pouvoirs publics estiment qu'il faut prendre un peu plus de temps pour avoir un meilleur projet, pourquoi pas, on n'est plus à un an près. Mais je représente le monde entrepreneurial et je peux vous dire qu'on ne peut plus circuler dans la région toulousaine. Les salariés, les clients, les chefs d'entreprise et les fournisseurs s'épuisent. Cela pose un problème de productivité mais pas seulement : les entreprises ne veulent plus s'installer dans l'aire urbaine toulousaine. Les embouteillages sont un frein au développement des entreprises.

Le dossier du PLB est-il symptomatique selon vous d'une guerre économique entre le Sicoval et Toulouse Métropole ?

Je ne commente pas l'aspect politique du dossier. Je ne suis pas là pour faire polémique. J'appelle, au nom des entreprises de Haute-Garonne, à la reprise du dialogue entre Jacques Oberti et Jean-Luc Moudenc et j'affirme que la CCI est là pour aider si besoin. Il ne faut plus perdre de temps.

Êtes-vous optimiste quant à l'annonce d'un compromis ?

Oui. La peur que j'ai, c'est que les positions se cristallisent. C'est pour cela qu'il faut se remettre autour de la table rapidement. Le sujet des transports est trop important pour qu'un compromis ne soit pas trouvé. Personne ne peut se permettre un échec sur ce dossier.

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Commentaire 1
à écrit le 25/03/2016 à 20:07
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