Le cluster Totem change de mains. Jérôme Fontaine vient d'être nommé à sa tête et succède à Thierry Cammal. Né fin 2020 de la fusion entre trois clusters (Automotech, Mypyrail et La grappe automobile française), Totem vise à fédérer les acteurs automobiles, ferroviaires et maritime occitans. L'ambition initiale était de rallier les entreprises engagées dans la mobilité intelligente. Il compte aujourd'hui 169 membres. En 2023, Totem touchait 50.000 emplois en Occitanie, dont 65% dans les TPE et PME, selon la CCI de Toulouse.
Passé par la SNCF
Jérôme Fontaine sera président pour une durée de trois ans. Auparavant dirigeant de la filiale Tisséo Voyageurs en France mais aussi en Italie, il a aussi été président de la Commission technique énergie et développement durable de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). Il est aujourd'hui directeur du contrat, de la stratégie et des relations territoriales au sein de SNCF Voyageurs TER Occitanie depuis 2022.
Le cluster souhaite faire de l'Occitanie une « Mobility Valley » en utilisant les systèmes de transports intelligents, durables et connectés. Pour commencer, la priorité sera mise sur l'accélération de la transition vers la mobilité intelligente durable et décarbonée pour participer aux grands programmes régionaux. Pour ce faire, le cluster veut s'ouvrir à de nouveaux marchés pour développer l'emploi et favoriser la diversification dans l'industrie. Apprendre à s'adapter et à anticiper les compétences dont la filière aura besoin, c'est la motivation du cluster pour mieux préparer le futur. Il veut aussi améliorer la compétitivité des entreprises à ce sujet avec l'industrie du futur, notamment sur la digitalisation.
Nouveau président, nouveaux objectifs
Pour ce mandat, le nouveau président souhaite se concentrer sur la décarbonation, l'adaptation au réchauffement climatique et l'attraction de compétences dans l'industrie. Jérôme Fontaine fixe pour le cluster l'objectif « de trouver de nouveaux business » grâce aux « renforcements et au développement des grappes d'entreprises et des grappes d'innovation » de « donner envie aux jeunes dès le collège de s'orienter dans la filière industrielle » et de « développer encore la visibilité des industries terrestres et maritimes d'Occitanie auprès des jeunes, des institutions nationales et européennes et des dirigeants des groupes et des start-ups ».
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