Géolocalisation par satellite : l'aéroport de Blagnac se dote d'un système pour cadencer les navettes

« Pour éviter le stress des habitués de l'aéroport, il faut garantir les horaires des passages des navettes au parking » insiste Grégory Jalabert, directeur grand Sud-Ouest de la Spec, « 5 minutes de retard et un homme d'affaires peut rater son avion. Notre système permet un cadencement des navettes entre les parkings et l'aérogare ». Il est opérationnel depuis hier, mardi 2 juin, à Blagnac.Le système, développé par Spec, est utilisé par 4 aéroports français.

« Pour éviter le stress des habitués de l'aéroport, il faut garantir les horaires des passages des navettes au parking » insiste Grégory Jalabert, directeur grand Sud-Ouest de la Spec, « 5 minutes de retard et un homme d'affaires peut rater son avion. Notre système permet un cadencement des navettes entre les parkings et l'aérogare ». Il est opérationnel depuis hier, mardi 2 juin, à Blagnac.

Le système, développé par Spec, est utilisé par 4 aéroports français. « Le principe est simple » assure Grégory Jalabert, « chaque navette est équipée d'une balise qui envoie les informations à un système informatique. Celui-ci peut repérer les véhicules grâce à une géolocalisation par satellite. Il assure le trafic du suivi, aide à l'exploitation et l'information des voyageurs en temps réel. Dès qu'il du retard, le chauffeur est informé, il peut donc s'adapter au trafic ». Ce sont les navettes de la société Negoti, basée à Plaisance-du-Touch, qui assurent le trafic quotidien. Après les deux aéroports parisiens et celui de Lyon, Toulouse est le 4e site aéroportuaire à opter pour ce système.

« Au départ, dans chaque ville, les chauffeurs ont manifesté leur colère. Ils avaient le sentiment d'être suivis à la trace. Ils comparaient cela à un mouchard. En fait, avec l'habitude, ils considèrent que ce système peut être un allié. Il y a quelques mois, une dame considérait qu'elle avait raté son avion en raison du retard d'une navette. Elle réclamait le remboursement de la facture. Le montant s'élevait à 800 euros. Grâce à l'informatique et à toutes les données stockées par le système, nous avons pu prouver que le chauffeur était passé à la bonne heure, quasiment à la seconde près ».

L'un des premiers clients de la Spec a été la RAPT à Paris. 70% de ses bus sont toujours équipés du système utilisé à l'aéroport de Toulouse. Depuis peu, l'activité « Information Système voyageurs » représente 60% de du CA de la société contre 40% pour le secteur « Automatisation Système ». La Spec, qui compte 50 salariés, « souhaite poursuivre son développement et vise un CA total de 7 à 8 millions d'euros pour l'année 2009 » annonce Grégory Jalabert, le directeur grand Sud-Ouest de la Spec. La société envisage « une collaboration avec Tisséo à Toulouse. Nous avons entamé la phase de discussion » précise Grégory Jalabert.

En savoir plus :

www.spec.fr

En photo : Grégory Jalabert, le directeur grand Sud-Ouest de la Spec (Photo JWF)

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