Les 6es journées du Cancéropôle Grand Sud-Ouest à Toulouse

Plus de 500 personnes, dont les équipes de recherche scientifique et clinique de Bordeaux, Limoges, Montpellier-Nîmes et Toulouse, se sont retrouvées pendant deux jours à Toulouse pour partager leurs travaux de recherche sur le cancer. À l'honneur de ces 6es rencontres du Cancéropôle GSO, le projet de « microscopie virtuelle en réseau ».

Plus de 500 personnes, dont les équipes de recherche scientifique et clinique de Bordeaux, Limoges, Montpellier-Nîmes et Toulouse, se sont retrouvées pendant deux jours à Toulouse pour partager leurs travaux de recherche sur le cancer. À l'honneur de ces 6es rencontres du Cancéropôle GSO, le projet de « microscopie virtuelle en réseau ». La structure régionale espère voir son budget de fonctionnement passer de 3,7 à 7 millions d'euros pour le deuxième Plan cancer (2011-2015).

Tout d'abord une précision sémantique : le Cancéropôle ne désigne pas le site de Langlade, route d'Espagne, à Toulouse, désormais rebaptisé « Oncopôle », mais l'une des sept structures « virtuelles » créées par le Plan Cancer, en 2004, sur tout le territoire national pour « dynamiser et mieux coordonner la recherche en cancérologie conduite en France ». Elle apporte également un soutien à l'émergence sous forme de crédits accordés à de jeunes équipes : « Une vingtaine en ont bénéficié depuis trois ans », précise Evelyne Cremer, la responsable de presse.

Celui du Grand Sud-Ouest fait le lien entre 300 à 400 équipes, dont 120 en Midi-Pyrénées, ce qui représente environ 1 700 chercheurs qui luttent contre le cancer en Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. « Nous avons une mission d'animation scientifique pour que les régions se rencontrent, les disciplines se croisent et les institutions se parlent, résume Josy Reiffers, directeur du Cancéropôle Grand Sud-Ouest. On fédère les activités de recherche des laboratoires installés sur les quatre régions. Le fait de faire travailler les gens ensemble permet notamment de standardiser les méthodes. »

Pendant deux jours, les chercheurs ont donc présenté les résultats de leurs travaux et les faits marquants de l'année 2010. Projet emblématique de ce millésime, la « microscopie virtuelle en réseau » : « Nous avons créé une formation, en partenariat avec l'école nationale de vétérinaire de Toulouse, pour étudier l'évolution de la tumeur au microscope. C'est unique en Europe », poursuit Josy Reiffers.

Autre illustration de la mutualisation des expertises, la tumorothèque, une banque de tumeurs, prélevées après opération, consultable par tous les chercheurs des quatre régions. Le Cancéropôle GSO est également à l'initiative du programme Matwin qui vise à soutenir les chercheurs qui ont breveté une découverte en accélérant le transfert de la recherche vers l'industrie et le malade.

Alors que le premier plan cancer (2007-2010) touche à sa fin, l'optimisme est de mise pour le directeur du Cancéropôle Grand Sud-Ouest : « Les travaux des 7 sites vont être évalués par une autorité administrative indépendante début décembre. Nous sommes relativement confiants car nous avons dépassé nos objectifs. Nous espérons, dès lors, que l'enveloppe budgétaire, jusqu'alors de 3,7 millions d'euros, sera plus importante pour le 2e plan cancer (2011-2015). Nous ambitionnons 7 millions d'euros. »

Jean Couderc

En savoir plus :
-www.canceropole-gso.org

En photo : Josy Reiffers, directeur du Cancéropôle Grand Sud-Ouest (© Jean Couderc)

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