WeMet propose une carte de visite connectée

Grâce au sans contact, WeMet propose des cartes de visite connectées et faciles d'utilisation, aux couleurs de son entreprise. Cette startup toulousaine veut faciliter la prise de contact grâce à un système intuitif, tout en réduisant l'impact écologique de la production de cartes de visites physiques. Les précisions.
La carte de visite numérique WeMet, développée à Toulouse, pourrait bénéficier du contexte sanitaire.
La carte de visite numérique WeMet, développée à Toulouse, pourrait bénéficier du contexte sanitaire. (Crédits : WeMet)

Et si vous n'aviez plus qu'une seule carte de visite dans votre portefeuille ? C'est ce que propose Samuel Dassa, co-fondateur de WeMet. Après plus d'un an de recherche et développement, sa startup toulousaine commercialise une carte de visite connectée pour rendre plus pratique cet échange entre professionnels.

"Avant, je travaillais pour une startup toulousaine dans le milieu du jeu vidéo. Nous faisions beaucoup de salons et par conséquent, on distribuait énormément de cartes de visites. Non seulement cela avait un coût pour l'entreprise, mais en plus ce n'est pas éco-responsable, surtout quand on sait que 10 milliards de cartes de visite sont produites dans le monde chaque année, et que 80% sont jetées dès là première semaine. En plus, je passais des heures à trier et enregistrer les contacts. Pour toutes ces raisons, je me suis dit qu'il fallait trouver quelque chose de plus simple et efficace", explique le jeune toulousain.

Tous les smartphones n'ont pas le sans contact

Pour faire perdurer l'usage de la carte de visite "qui est une habitude importante car elle permet de délivrer facilement au prospect ou collaborateur son appartenance à la société et ses coordonnées", Samuel Dassa propose une carte connectée avec une technologie de sans contact.

À l'image d'une carte de crédit, il suffit d'approcher l'objet d'un smartphone pour que celui-ci enregistre directement dans son fichier contact les coordonnées voulues par le client de WeMet.

Si ce système existait déjà, la jeune pousse se vante d'avoir simplifié le processus, n'ayant pas besoin d'une application à télécharger pour fonctionner et proposant un système qui se veut "très intuitif".

Mais ce passage à la carte de visite numérique n'est pour le moment pas encore parfaitement fiable. Outre un éventuel problème de batterie, les smartphones ne sont pas tous équipés de la technologie du sans contact, ce que regrette le jeune dirigeant.

"Même si on a disposé un QR-code sur la carte, cela rajoute des étapes. Nous espérons que d'ici trois ans, 95% des téléphones disposeront de la technologie du sans contact. Le QR code est plus une solution de secours".

Séduire les grands groupes

Pour vendre ses produits, WeMet mise sur ses avantages économiques : si les informations ne sont pas modifiées, une carte de visite connectée peut durer jusqu'à quatre ans et représente l'équivalent de 100 000 cartes de visites en papier. Pour une agence immobilière qui serait équipée des cartes classiques de la marque coûtant 30 euros, cela représenterait 250 euros économisés par an et par commercial. Mais s'il y a un argument de vente qu'il n'avait pas prévu, c'est celui lié à la crise sanitaire de la Covid-19.

"Nous pensions que le confinement allait nous mettre au ralenti, alors que nous lancions tout juste nos activités commerciales. Mais au final nous avons eu pas mal de commandes, car nos produits sont 100 % covid-compatible. Il n'y aucun contact ou échange de matériel. C'est un argument de vente un peu farfelu, et nous n'aimons pas trop nous en servir, nous misons plus sur le côté éco-responsable, mais cela nous a valu d'être contacté Pierre Fabre par exemple" se réjouit le dirigeant.

Avec 250 cartes produites à ce jour, WeMet ambitionne de vendre 1 500 cartes d'ici la fin de l'année, puis d'équiper 25 000 individus pour 2021, avec l'espoir de signer de grands groupes voulant équiper de nombreux collaborateurs.

À 30 euros la carte blanche "classique" et 50 euros la carte "premium" aux bordures noires, WeMet travaille sur de nouveaux formats comme une carte issue de forêts durables, et espère réaliser 100 000 euros de chiffre d'affaires sur l'année 2021.

Avec Hannah Temam, la co-fondatrice de la startup, Samuel Dassa espère recruter trois personnes d'ici le début de l'année 2021, puis sept personnes supplémentaires pour l'exercice suivant. Pour l'instant basés à leur domicile, les dirigeants de WeMet envisagent de se faire incuber dans la Ville rose, et ainsi développer leur jeune pousse made in Toulouse.

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