Iodines propose une solution d'autopartage 100% électrique made in Toulouse

Avec une flotte de 30 véhicules électriques, la startup Iodines propose une solution d'autopartage éco-responsable. Basée à Toulouse, la jeune pousse mise sur la flexibilité de ses services pour s'assurer un avenir, qu'elle imagine avec une innovation révolutionnaire. Présentation.
Une smart de Iodines
Iodines
Une smart de Iodines (Crédits : Iodines)

"Nous voulons apporter des solutions de mobilité dans le respect de l'environnement", avance Caroline Assel, responsable de la communication de Iodines. Depuis 2016, cette startup toulousaine propose un service d'autopartage de véhicules 100 % électriques, dans une démarche éco-responsable.

"Il faut que les mentalités changent, non seulement par rapport à l'autopartage parce que disposer d'un véhicule personnel cela représente des coûts élevés, surtout s'il reste au garage ou sur une place de stationnement, mais aussi parce qu'il est nécessaire d'être un acteur de notre futur, de faire attention à l'environnement", alerte Caroline Assel.

La flexibilité comme principal atout marketing

C'est dans une zone d'exploitation de 450 km², scindée en trois secteurs, que Iodines propose sa flotte de 30 véhicules électriques.

Une première zone de libre-service appelée "inter-rocade" permet aux utilisateurs de prendre une voiture en "free-floating", se trouvant par exemple à Jean Jaurès, et de la déposer après son utilisation à Borderouge. Ensuite, la zone 1 ou première couronne, dispose de véhicules à des endroits stratégiques déterminés avec l'analyse des données clients. Enfin, la zone 2 ou deuxième couronne qui s'étend de Saint-Alban jusqu'à Muret, basée sur le même principe.

Dans cette ultime zone, la jeune pousse mise sur une initiative qu'elle dit inédite sur le marché de l'autopartage : le service voiturier. Avec trois employés disponibles à plein temps qui amènent le véhicule, la startup propose à ses utilisateurs la livraison d'une voiture à l'endroit de leur choix dans un délai d'une heure, avec bien sûr des coûts supplémentaires. Une initiative qui reflète la stratégie de l'entreprise.

"La différence de Iodines par rapport aux autres services d'autopartage est sa flexibilité. Il n'y a pas d'abonnement, pas de caution, pas d'engagement, pas de frais d'inscription... Nous avons voulu enlever tout ce qui pouvait être contraignant. De la même manière, les utilisateurs peuvent laisser le véhicule sur une place de voirie traditionnelle, et ne paient pas les horodateurs. Le dernier point qui freine les utilisateurs est de se dire 'est-ce-que quand j'en aurai besoin, il y aura un véhicule disponible', et pour répondre à ce besoin nous avons créé le service voiturier", explique la responsable.

L'autopartage autonome

Que ce soit via ses Smart, choisies car "faciles à garer, très plébiscitées et surtout non-genrées" ou les nouvelles Zoé de Renault qui permettent de parcourir 400 km sans recharge (contre 150km pour les Smart), le tarif ne change pas selon le modèle de la voiture, mais selon le forfait choisi. Si le best-seller de la jeune pousse reste la formule "soirée" permettant à l'utilisateur de parcourir autant de kilomètres qu'il le souhaite entre 19h et 8h le lendemain, les formules week-end et journées continuent d'attirer de nouveaux usagers.

Mais le réel objectif de Iodines, sur le long terme, est de devenir le leader d'un auto-partage pour l'instant encore futuriste : l'autopartage autonome.

"Iodines a été créé dans l'idée qu'un jour l'autopartage ne soit plus un véhicule électrique que l'on partage, mais bien une voiture autonome qui nous conduit toute seule. Dès que ces innovations seront rendues possibles, nous voulons être prêts à le proposer", annonce Caroline Assel.

La startup, basée au Lab'Oïkos à Toulouse, n'a pas voulu dévoiler ses chiffres financiers. Mais elle déclare avoir doublé son chiffre d'affaires entre 2018 et 2019, grâce aux milliers de clients qui utilisent sa flotte de 30 véhicules, sollicités en moyenne trois fois par jour.

Avec un mois d'août qui a été "l'un des plus gros mois jamais enregistrés dans l'histoire d'Iodines", la startup qui a vécu une reprise post-confinement exceptionnelle souhaite s'ouvrir à une hybridation de sa flotte et ainsi étoffer son offre avec de la location longue durée.

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