Immobilier de prestige : les acheteurs répondent toujours présents !

Nette reprise des ventes mais prix en baisse à la campagne. Emballement des acheteurs pour les quartiers huppés de Toulouse... Le marché du haut de gamme se maintient malgré les contrastes.
La place Sainte-Scarbes à Toulouse

À l'heure où la majorité des experts du secteur immobilier constate un ralentissement du marché, les biens de prestige continuent d'alimenter les ventes. "Maisons et appartements confondus, le panier moyen des ventes au centre-ville est même en hausse : il est passé de 631.000 € en 2012 à 790.000 € en 2013", constate Anne de la Sauzay, directrice générale du groupe Mercure. "Le volume des transactions urbaines a baissé de 20 % en 2013 mais ce sont les plus beaux produits et donc les plus chers qui se vendent", nuance-t-elle.

Depuis le début de cette année, elle note même un emballement des acheteurs avec plusieurs biens de grand standing vendus très rapidement, quasiment sans négociation. C'est le centre historique de Toulouse qui est aujourd'hui le plus recherché et, dans ce périmètre en effet, les prix s'envolent. Exemple, ce bel appartement alliant moderne et ancien de 198 m2, situé allées François Verdier, vendu 5.500 €/m2. Il ne disposait pourtant ni de terrasse, ni de garage. Même chose, pour ce duplex de 155 m2 avec un ascenseur et - rarissime - une terrasse de 15 m2, vendu en 15 jours, place Sainte-Scarbes au prix de 790.000 €.

À la campagne : retour des étrangers
Le scénario est un peu différent sur le marché des belles propriétés à la campagne. Après plusieurs mois de calme, les acheteurs se sont rattrapés. Le volume des transactions a progressé de 14 % et les acheteurs étrangers (33 %) ont même amorcé un retour, indique le groupe Mercure. Mais attention, cela ne s'est pas fait à n'importe quel prix ! "Les négociations oscillent entre 5 et 7 % et un bien trop élevé ne déclenche plus un seul appel", décrit Anne de la Sauzay. Exemple dans le Tarn-et-Garonne avec ce beau château de 600 m2 et 240 m2 de dépendances, situé au milieu d'un parc de 4 hectares et acheté 1,3 M€ par un Américain, après une baisse de prix...

Béatrice Girard
© photo Rémi Benoit

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