Près de 1 000 taxis venus de toute la France pourraient converger vers Toulouse à partir de dimanche soir à l'appel de l'association de défense des taxis toulousains. Dès lundi 4 avril, à partir de 5h30, ils comptent "filtrer" les accès à l'aéroport et aux installations d'Airbus pour alerter sur leur situation.
"Depuis 2 ans, nos syndicats négocient avec le gouvernement et notre profession se détériore. La base n'est pas satisfaite, explique Stéphane Abeilhou, le porte-parole de l'association de défense des taxis toulousains.
Nous allons gêner les intérêts économiques de l'aéronautique et ainsi faire connaître les revendications des taxis de province qui ne sont pas les mêmes que celles des Parisiens."
L'action pourrait se poursuivre mardi et mercredi. Les taxis laissent d'ailleurs planer la menace de perturber les transports en commun. Aucun plan particulier n'est cependant mis en place aujourd'hui par la régie Tisséo qui affirme qu'elle s'adaptera "en fonction de la situation".
Les taxis reçus par le gouvernement
Cette mobilisation s'opère à Toulouse alors que les fédérations de taxis doivent être reçues lundi par le ministre des Transports Alain Vidalies.
En conséquence, la Fédération nationale des artisans taxis (dont est membre le Syndicat des artisans taxis de Toulouse et de la Haute-Garonne) ne s'associe pas à cette action. "Tant que nous sommes en discussion avec le gouvernement, il n'est pas opportun de manifester", explique dans un communiqué son président Michel Gougeon. Les autres fédérations UNT, FNDT, FNTI et FFTP défendent la même position."
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