Oncopole : 50 000 m2 à aménager pour de nouvelles entreprises

L'Institut universitaire du cancer sera livré cet été et les premiers patients seront traités sur place dans un an. Lancé en 2004, l'Oncopole prend réellement forme et doit devenir l'un des emblèmes de l'excellence toulousaine en matière de santé. Mais le chantier représente également un défi au niveau de l'urbanisme. Dans son dernier numéro, Objectif News propose un inventaire des nouveaux projets d'urbanisme et de développement économique qui sont actuellement à l'étude sur la zone nord de l'Oncopole.
Le chantier de l'Oncopole représente un défi au niveau de l'urbanisme


L'émergence de l'Oncopole est une occasion unique de diversifier l'économie de la métropole toulousaine, trop dépendante de l'aérospatial. Le sud du site de Langlade (30 000 m2 Shon) accueille déjà les Laboratoires Pierre Fabre, le Centre Pierre Potier, la Maison commune et l'IUC sera livré cet été. La communauté urbaine Toulouse Métropole cherche désormais à développer la zone nord. L'aménagement du site a été confié à l'architecte-urbaniste Jean-Paul Viguier, associé au cabinet toulousain Cardete et Huet. Mondialement reconnu, Jean-Paul Viguier possède une solide expérience dans l'architecture hospitalière. L'hôpital du Pays d'Autan, à Castres, en est un exemple. Sur le foncier proche du périphérique (50 000 m2 Shon), qui appartient à Icade Promotion, les projets sont nombreux. Pour Didier Beigbeder, directeur territorial Sud-Ouest, "la présence d'Icade sur ce projet est logique. La Caisse des dépôts et ses filiales ont toujours été sollicitées sur les sujets de santé." L'Oncopole est aussi une formidable opportunité. "Sur la zone nord, on se doit de développer des produits en cohérence avec les besoins du site", ajoute Didier Beigbeder. Un hôtel complémentaire est ainsi à l'étude, "dans un secteur de Toulouse déficitaire en offre hôtelière". Des discussions avancées sont en cours pour l'implantation d'une clinique de soins de suite.

Des entreprises de pointe
"Nous entendons attirer des entreprises phare dans le domaine de l'oncologie, qui trouveront un cadre idéal au développement de leur activité, argumente Pierre Cohen. Plus largement, nous voulons ouvrir le site à des entreprises à même de développer des activités connexes ou des fonctions supports utiles aux activités de recherche en oncologie : radiothérapie, imagerie, télé-santé... " L'Agence de développement économique de Toulouse Métropole et de la CCIT est notamment impliquée dans cette dynamique.
"L'agence pourra conduire des démarches de prospection internationale dès ce printemps, explique son directeur Éric Tardieu. Nous voulons convaincre des start-up étrangères de s'implanter sur l'Oncopole. Quelques villes à fort potentiel vont être ciblées dans les prochaines semaines." L'Aérotram, très critiqué, est défendu par Benjamin Gandouet. "Si nous créons un téléporté entre l'Oncopole et Rangueil, c'est parce qu'il y a un réel intérêt à développer les liens entre l'Université Paul Sabatier, la faculté de médecine et l'Oncopole de Toulouse." Un plan de déplacement inter-entreprises est en cours de développement. "Une nouvelle dynamique économique est en marche autour de l'Oncopole !", se félicite Pierre Cohen.

Paul Périé
© Rémi Benoit

Retrouvez actuellement en kiosque un dossier complet sur l'Oncopole avec une cartographie du site, une interview de Jean-Paul Viguier, l'architecte-urbaniste des lieux, le décryptage du projet médico-scientifique, une analyse des problèmes de gouvernance et les portraits des principaux acteurs de l'Oncopole.

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