1661 euros bruts mensuels. Voilà ce qu'a touché, en moyenne, un salarié non-cadre dans la région Occitanie sur le premier semestre de l'année 2019. Une donnée produite par le groupe Randstad, en se basant sur 90 592 fiches de paie de salariés travaillant sur le territoire régional. Un an plus tôt, ce taux moyen avait atteint la somme de 1624 euros.
"Si la revalorisation de la fiche de paie en Occitanie est nettement supérieure à celle du Smic (+1,5% en 2018), elle reste très corrélée au niveau du salaire minimum. Ainsi, au premier semestre 2019, un salarié non-cadre dans la région percevait en moyenne une rémunération supérieure de 9,2% au salaire minimum (1 521 euros). Cet état de fait s'explique par la forte concentration des salaires non-cadres dans le sillage du Smic", explique le groupe spécialisé dans l'emploi par intérim.
Juste derrière Auvergne-Rhône-Alpes
Mieux que cela, la région Occitanie affiche une croissance supérieure à la tendance nationale, qui s'établit de son côté à 1 636 euros bruts mensuels avec une progression de +1,8%. Conséquence, la région dirigée par Carole Delga fait figure de bonne élève quand elle est comparée aux autres régions.
Ainsi, la région Occitanie se retrouve en seconde position, derrière la grande région Auvergne-Rhône-Alpes (1 672 euros), mais devant la Normandie qui complète le podium (1 648 euros) et la région Île de France seulement 7ème (1 633 euros). Cependant, il faut noter que toutes les régions sans exception enregistrent une hausse du salaire moyen brut mensuel des salariés non-cadres.
Des secteurs clés portent l'Occitanie
La dynamique qui a porté la région Occitanie jusque dans cette position est soutenue équitablement par les secteurs du BTP, de l'industrie et des services. Des domaines qui, selon la Banque de France, connaissent une meilleure croissance économique ces derniers mois que celle prévue initialement.
"Les non-cadres bénéficient de la bonne résistance de la croissance économique, de la bonne orientation de certains secteurs à l'image du BTP et de l'Industrie et de la pénurie de compétences sur le marché du travail qui pousse les entreprises à consentir à des augmentations", conclut l'auteur du baromètre.
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