Musée Aeroscopia : la première pierre posée

La première pierre du futur bâtiment Aeroscopia a été posée jeudi 16 juin à Blagnac en présence de tous les partenaires du projet. Le musée de l'aéronautique devrait ouvrir ses portes fin 2013.« Enfin, ça y est ! » L'exclamation est de Bernard Keller, le maire de Blagnac. Attendu depuis 30 ans, ce musée de l'aéronautique va finalement voir le jour. Tous les acteurs du projet ont souligné l'excellente collaboration qui a permis de mener à bien le projet.

La première pierre du futur bâtiment Aeroscopia a été posée jeudi 16 juin à Blagnac en présence de tous les partenaires du projet. Le musée de l'aéronautique devrait ouvrir ses portes fin 2013.

« Enfin, ça y est ! » L'exclamation est de Bernard Keller, le maire de Blagnac. Attendu depuis 30 ans, ce musée de l'aéronautique va finalement voir le jour. Tous les acteurs du projet ont souligné l'excellente collaboration qui a permis de mener à bien le projet. Pierre Cohen, président du Grand Toulouse, a ainsi rappelé « l'entente entre la Communauté urbaine et Blagnac qui a permis de relancer ce projet et de le voir aboutir en 3 années seulement ». Pour Claude Terrazzoni, le président de l'association Terre d'Envol qui soutien le projet depuis des années, « c'est un véritable soulagement ».

Installé sur le site de la ferme de Pinot, Aeroscopia sera un musée didactique et interactif qui veut lier industrie, culture, recherche et mémoire. « Nous espérons à terme attirer 150 000 visiteurs par an, poursuit le maire de Blagnac. La visite sera mutualisée avec celle de la chaîne d'assemblage de l'A380 afin de renforcer le tourisme industriel dans la région. Les gens pourront ainsi toucher les avions et être au cœur de l'industrie aéronautique. » Seront notamment exposés deux Caravelle, deux Concorde, des A300 mais aussi des avions russes ou japonais. A l'avenir, il est même envisagé de créer un circuit aéronautique et spatial intégrant la Cité de l'Espace et le futur site de Montaudran

Avec un budget de 16 millions d'euros, le projet est financé par le Grand Toulouse à hauteur de 4 millions, Airbus (3,5 M€), le Conseil régional et le Conseil général (1,4 M€ chacun), l'Etat par le biais du Fonds d'aménagement (1,5 M€), Aérotech (800 000 €), et Blagnac, qui accueille le site (4M€). Alors que la gestion du site a été confiée à un prestataire extérieur et que l'appel d'offre a été lancé le mois dernier, la lutte s'annonce serrée entre Manatour (qui gère les visites d'Airbus) et Vert marine. La décision sera connue en septembre.

Coincé entre la voie rapide et l'usine d'assemblage Airbus, le site choisi pour abriter le futur musée aéronautique de Toulouse s'inscrira parfaitement dans son environnement. Bruno Huet, l'architecte du cabinet toulousain Cardete et Huet qui a conçu le bâtiment fuselée, souhaitait « créer un dialogue avec l'usine de l'A380. Le musée doit être singulier et accrocher le regard. Aeroscopia doit être une tête de pont iconique de l'industrie aéronautique. »

Paul Périé

En photo : Fabrice Brégier, directeur général délégué d'Airbus ; Bernard Keller, maire de Blagnac ; Pierre Cohen, président du Grand Toulouse ; Luc Vilain, secrétaire général adjoint pour les Affaires régionales ; Nicole Belloubet, première vice-présidente du Conseil régional (© Rémi Benoit)

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