L'agence de communication toulousaine Pure change sa stratégie pour gagner de nouveaux marchés

Discrète et pourtant très bien implantée à Toulouse, l'agence Pure, basée à Basso-Cambo, est plus connue sous le nom de l'un de ses studios, Pict Agence, qui réalise de la 3D dans le secteur de l'immobilier. Aujourd'hui l'entreprise de 10 salariés veut mettre en avant ses autres compétences et se positionne comme une agence 360.
L'équipe de Pure


Pict Agence est un nom bien connu des acteurs de l'immobilier en Midi-Pyrénées car elle réalise un certain nombre de vues 3D pour les promoteurs (Icade, Pitch promotion, Procivis, les Nouveaux constructeurs, etc.). Pourtant, peu savent qu'il s'agit d'une partie seulement de Pure, agence de communication 360 basée à Basso-Cambo.

Créée en 2013, Pure rassemble dans ses locaux l'agence Pict, créée en 1998 et spécialiste du print et 3D, et Notéo, créée il y a 6 ans, spécialiste du web. "Nous avons créé Pure pour rassembler toutes nos ressources et devenir une agence 360, c'est-à-dire capable de gérer un plan com' de A à Z", explique Philippe Sanchez-Clément, directeur associé. "Par exemple, nous n'avons pas réussi à obtenir le plan com' du Salon du logement neuf à Toulouse parce que les promoteurs nous catégorisent comme une agence 3D / print, pas comme une agence de communication globale", regrette le dirigeant. L'événementiel représente pourtant 60 % du CA de l'entreprise, qui s'élève en 2013 à 850.000€.

Une agence globale et spécialisée
Dans un marché de la communication hyper concurrentiel, Pure souhaite jouer sur deux arguments : une agence globale 360 et des spécialistes de la 3D. "Pour la 3D les clients veulent des spécialistes, affirme Philippe Sanchez-Clément, et nous sommes des spécialistes de la 3D. Mais il ne faut pas que cela nous empêche d'obtenir des marchés dans le web ou de l'événementiel." Comme une majorité des entreprises du secteur, Pure a subi de plein fouet la crise de 2008. "Nous étions au top en 2006, nous avons connus notre pire année en 2010. Depuis, chacun panse ses plaies, le marché reprend très légèrement", indique le dirigeant. "Le problème à Toulouse c'est qu'il y a trop d'agences et pas assez de clients", précise Armand Lamarque, son associé. Pour Anthony Garcia, troisième partenaire, "les entreprises diminuent leur budget communication, mais c'est une grosse erreur ! Nous avons de supers idées, et les clients ne sont pas prêts à y mettre le prix, c'est dommage. La com' c'est le nerf de la guerre."

Autre virage stratégique : le recrutement d'une personne spécifiquement dédiée à la partie commerciale, "car nous n'avons pas le temps. Et commercial, c'est un métier !" reconnaissent en cœur les trois hommes. Objectif : se tourner vers le champ scientifique "de la biologie et du médical".

Sophie Arutunian
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photo DR

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