Métro : Tisséo va lancer les études pour relier la ligne B et la 3e ligne

Après l'accord politique conclu cet été pour relier Labège et Ramonville en métro, Tisséo va engager une phase d'études pour choisir le mode de jonction entre la ligne B et la future troisième ligne de métro.

Monorail (type Orlyval) ou métro classique, quelle sera la solution privilégiée pour relier le terminus de la ligne B à Ramonville et la future station de métro INPT de la troisième ligne de métro ? La question n'est pas encore tranchée. Ce mercredi 5 octobre, à l'occasion d'une réunion préparatoire, les élus du SMTC-Tisséo ont décidé d'engager une phase d'études sur ce dossier. Une délibération en ce sens sera présentée en comité syndical le 19 octobre prochain. Tisséo s'est fixé pour objectif de choisir d'ici fin 2016 la solution plus adéquate.

"Il faudra choisir entre deux modes de transport : le monorail ou le métro classique bidirectionnel. Dans les deux cas, la desserte se fera sans rupture de charge. L'option du téléphérique un temps évoquée a pour le moment été écartée", a indiqué le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc.

Pour rappel, la desserte du sud-est de l'agglomération toulousaine a donné lieu à plusieurs mois d'achoppements entre le Sicoval et Toulouse Métropole :  le Sicoval souhaitait relier le terminus de la ligne B (Ramonville) à Labège (terminus de la future ligne TAE) par une ligne de métro, afin de desservir cette zone d'emplois. Jean-Luc Moudenc s'y opposait, assurant que la fréquentation de la ligne ne valait pas la peine d'investir autant d'argent (180 M€). Le président de Toulouse Métropole a finalement donné son "feu vert politique" à la desserte en métro le 25 juillet dernier à l'occasion de la présentation du plan de financement de la 3e ligne de métro (TAE). Cette jonction serait financée par l'État, la Région, le Département et le Sicoval et entrerait en service d'ici 2025. Mais son financement n'est pas bouclé, ce qui continue d'inquiéter le président du Sicoval Jacques Oberti.

"Le combat n'est pas terminé. Tant que nous n'aurons pas inauguré ces deux lignes interconnectées à l'INPT, il faudra continuer à se battre chaque mois, chaque année, pour que ce projet de ne se rétrécisse pas", expliquait-il à la Tribune Toulouse début septembre.

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