Créée en 2008 à Toulouse, Solerine Energie s'affiche désormais sur la manche du maillot du Stade Toulousain. Un partenariat qui apporte un éclairage médiatique considérable à la jeune société fondée par Maxime Basaïa. Spécialisée dans le photovoltaïque, elle devrait réaliser dès 2009 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros.

Les deux parties se connaissent bien puisque Maxime Basaïa, fondateur d'IFB France (ingénierie de patrimoine, groupe Akerys), est à l'origine dès 1997 du premier partenariat officiel conclu avec le Stade Toulousain. Choisir un partenaire sportif n'a donc pas été très compliqué : « Je côtoie les dirigeants du club depuis une quinzaine d'années », confirme Maxime Basaïa. Qui reste discret sur le coût de ce partenariat maillot : « Cela coûte à la fois beaucoup et peu. Etre partenaire du Stade Toulousain, en assurant sa présence sur le maillot, est un bon vecteur de communication pour une jeune société. Par ailleurs, les valeurs du rugby et celles de l'entreprise sont très proches. »

Fondée en septembre 2008, Solerine Energie n'a pas perdu de temps. « Nous avons d'abord organisé nos services et développé des partenariats, précise Maxime Basaïa. Nous comptons aujourd'hui plus de 1.000 agents commerciaux à travers la France qui font la promotion de nos produits. » Côté stratégie, « nous avons mis l'accent sur les particuliers, même si nous ne sommes pas fermés au marché du tertiaire et que nous répondons aux grands appels d'offre. » Dans un secteur concurrentiel qui voit de nombreuses sociétés apparaîtrent, notamment dans le Sud-Ouest, Solerine Energie propose « une solution clé en main d'installations de panneaux solaires photovoltaïques : de l'étude de faisabilité technique et financière au service après-vente, nous nous occupons de tout, ce qui est relativement rare. »

Avec la multiplication des sociétés, le marché ne risque-t-il pas d'arriver à saturation d'ici peu ? « Non, répond le fondateur de Solerine : le photovoltaïque a pris beaucoup de retard en France. » Maxime Basaïa déplore « un paradoxe qui freine son développement : l'Etat montre sa volonté de développer l'énergie solaire mais les démarches administratives, complexes, restent encore trop pesantes. Par ailleurs, la frilosité des banques n'aide pas. » Le coût est justement souvent pointé du doigt par les personnes intéressées par le photovoltaïque : « il va mécaniquement baisser avec le développement de l'offre et de la demande, assure Maxime Basaïa. Mais rappelons que les centrales sont relativement rentables et que le tarif de rachat d'électricité proposé par EDF est le plus élevé d'Europe. »

Employant 50 personnes au siège toulousain, Solerine Energie compte procéder « à un recrutement modéré : avec 85 implantations, nous sommes bien représentés dans les différentes régions de France. Certaines équipes seront malgré tout étoffées. » La société prévoit d'installer 5.000 équipements en 2009 et de réaliser un chiffre d'affaires en 100 millions d'euros.

En savoir plus :
- www.solerine-energie.com