Investissements d'avenir : quatre projets retenus

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté ce vendredi 21 janvier la liste des 52 projets lauréats de la première vague de l'appel à projets « Équipements d'excellence ». Sur les 20 dossiers portés par Toulouse, quatre ont été retenus par l'État et vont se partager 34,7 millions d'euros de dotations. Equipex, l'appel à projets sur les équipements d'excellence qui s'inscrit dans le cadre des Investissements d'avenir (Grand Emprunt), a retenu 52 dossiers sur les 336 candidatures.

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté ce vendredi 21 janvier la liste des 52 projets lauréats de la première vague de l'appel à projets « Équipements d'excellence ». Sur les 20 dossiers portés par Toulouse, quatre ont été retenus par l'État et vont se partager 34,7 millions d'euros de dotations.

Equipex, l'appel à projets sur les équipements d'excellence qui s'inscrit dans le cadre des Investissements d'avenir (Grand Emprunt), a retenu 52 dossiers sur les 336 candidatures. L'objet d'Equipex est de « permettre aux laboratoires français d'acquérir des équipements scientifiques de pointe leur permettant de réaliser des travaux de recherche au meilleur niveau mondial ». Parmi les projets retenus, quatre dossiers toulousains. Un résultat pas tout à fait à la hauteur des ambitions du PRES Université de Toulouse selon son président Gilbert Casamatta. « Sur les 20 projets déposés en Midi-Pyrénées, quatre ont été retenus, soit un sur cinq, contre un sur sept au niveau national. Nous ne sommes pas mauvais sur les statistiques mais pas suffisamment par rapport à notre potentiel », a-t-il précisé.

Pour expliquer ce résultat mitigé, le président du PRES évoque un manque d'originalité des projets proposés : « Nous avons privilégié des équipements permettant d'augmenter la capacité expérimentale de plusieurs équipes ou laboratoires. Nos projets n'étaient pas suffisamment différenciants. » Il regrette également qu'aucun dossier axé sur les sciences humaines ou sociales n'ait été proposé : « Les sciences humaines et les sciences sociales ne se sont pas sentis concernées alors qu'il y a eu des projets retenus dans ces secteurs. »

"Bon ancrage"

Les quatre dossiers retenus couvrent en effet trois domaines : les nanotechnologies avec Mimetis (3,5 M€ de dotation), les sciences de l'environnement avec le projet Xyloforest (10,2 M€) et les sciences de l'informatique avec Equip@meso (10,5 M€) et Robotex (10,5 M€). Seul Mimetis est un projet exclusivement toulousain, les trois autres sont portés par plusieurs régions en plus de Midi-Pyrénées. « Ces choix montrent notre bon ancrage dans les dispositifs nationaux sur ces trois thématiques » souligne Gilbert Casamatta.

Grâce à sa dotation, Mimetis, projet porté par le CEMES-CNRS et dont le but est de voir et de comprendre la matière à toute petite échelle, devrait permettre au laboratoire de devenir un site unique au monde. On pourra retrouver les applications concrètes des recherches effectuées via cette structure dans les mémoires des téléphones portables, les appareils photos ou les capteurs. « Il s'agit de la mise en cohérence de politiques nationale et locale », précise Alain Claverie, directeur du CEMES. Mimetis vient en effet compléter l'achat via un plan État-Région d'un microscope pour le CEMES pour 3M€. « Nous allons installer la machine nue et Mimetis permettra de l'équiper et de l'associer à une autre machine destinée à façonner la matière », explique Alain Claverie. Plusieurs entreprises, principalement du secteur de la micro-électronique, ont déjà démontré leur intérêt pour ce nouvel équipement. Aucune en Midi-Pyrénées.

Cet appel à projets Equipex n'est que le premier d'une série, il sera suivi d'appels portant sur les laboratoires d'excellence (Labex), les initiatives d'excellence (Idex), les sociétés d'accélération de transfert technologiques (SATT), les Instituts hospitalo-universitaires (IHU), les Instituts de recherche technologique (IRT) et les Unités de formation et de recherche (UFR). Depuis décembre, Toulouse a répondu à ces appels à projets avec plus d'une quarantaine de dossiers. « Notre gros enjeu c'est l'Idex », précise Gilbert Casamatta qui attendra les résultats de l'ensemble du concours pour déterminer si Toulouse s'en est au final bien sorti. Les conclusions des différents appels sont attendues de mars à juillet.

Marie Grivot

En photo : Gilbert Casamatta, président du PRES Université de Toulouse (© Rémi Benoit)

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