Kaufman & Broad réalise 65 % de son activité sud-ouest en Midi-Pyrénées

Président de Kaufman&Broad, groupe national de référence dans la construction de bureaux et de logements, Guy Nyfilian a rencontré ses salariés du Sud-Ouest à Bordeaux en ce début d'année. Quelles sont vos positions à Bordeaux et Toulouse ?

Président de Kaufman&Broad, groupe national de référence dans la construction de bureaux et de logements, Guy Nyfilian a rencontré ses salariés du Sud-Ouest à Bordeaux en ce début d'année.

Quelles sont vos positions à Bordeaux et Toulouse ?
Kaufman&Broad est le numéro un de la construction à Toulouse, où notre groupe est implanté depuis longtemps et détient plus de 20% de part de marché. La situation est différente à Bordeaux, où nous voulons atteindre 10% de part de marché en 2011. Je suis très impressionné par ce qu'Alain Juppé a réalisé dans sa ville. A Bordeaux, nous avons en projet la construction de 200 logements dans le quartier Caudéran. Nous nous intéressons aussi au projet Euratlantique, qui va remodeler tout une partie de la communauté urbaine, avec l'arrivée du TGV. Nous voulons devenir un grand acteur de l'immobilier en Aquitaine : à Bordeaux mais aussi dans le bassin d'Arcachon et à Bayonne.


Que représente le Sud-Ouest ?
Le Sud-Ouest, avec les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, est devenu un enjeu stratégique pour Kaufman & Broad. Le groupe a réalisé 935 M€ de chiffre d'affaires en 2009, dont plus d'un tiers dans le Sud-Ouest. Dans ce périmètre, Kaufman & Broad génère 65 % de son activité en Midi-Pyrénées et 35 % en Aquitaine. Avec un contexte économique encore fragile, l'activité de bureaux tourne au ralenti et les investisseurs se montrent prudents. Cette faiblesse va durer au moins jusqu'à fin 2011, voire 2012.


Sur quelle carte allez-vous miser en 2011 ?
Nous privilégions la construction d'appartements car les fondamentaux sur ce marché sont bien orientés. La crise a tout d'abord poussé les Français à quitter la Bourse pour réinvestir dans la pierre. Ensuite, avec 65.000 nouveaux logements par an, l'offre reste faible, tandis que la demande est très forte. Les incitations de l'Etat, avec la loi Scellier, et la faiblesse des taux d'intérêts amplifient l'attractivité de ce marché. Même si l'incertitude sur l'évolution des taux demeure. L'évolution économique et sociale en 2011 est une autre grande inconnue.

Jean-Philippe Dejean


En photo : une vue d'architecte du projet de Kaufman & Broad pour Andromède à Blagnac (© Kaufman & Broad)

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