A la suite du comité de groupe qui a eu lieu ce 24 novembre, Thalès a diffusé un communiqué de presse annonçant « des ajustements de ses effectifs dans plusieurs de ses compagnies » et que « 1.500 emplois pourraient être concernés » sur toute la France.
« A priori, il s'agit de départs volontaires » explique Philippe Queulin, délégué syndical CGT pour l'un des deux entités de Thales à Toulouse, Thales Alenia Space.« D'après ce que je sais, nous ne serions pas touchés à Thales Alenia Space, même si je préfère rester prudent. Les départs volontaires concerneraient surtout Thales Information&Systems, qui s'occupe des fonctions de support, avec les ressources humaines, la communication et les réseaux informatiques. »
« Il y aura certainement des suppressions de postes, confirme Athéna Lartigue, déléguée syndicale CGT à Thales Information&Systems, mais je ne peux pas encore dire combien ». Il faudra attendre la « déclinaison du plan dans les comités centraux d'entreprise » dans les prochains jours.
Ces restructurations interviennent dans le cadre du plan d'économies engagé depuis un an par Thales, qui porte sur 1,3 milliard d'euros sur cinq ans. Les départs volontaires portant avant tout sur des postes qui ne font pas partie du cœur de métier de Thales, ils pourraient également être « un prélude à un rapprochement avec le groupe Safran. Auquel cas, prévient Athéna Lartigue, nous pourrions être la variable d'ajustement, en plus des 1.500 postes supprimés ».
Près de 4.000 personnes travaillent pour le groupe Thales à Toulouse, notamment à Thales Alenia Space et Thales Avionics.
Simon Castéran
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En photo : le groupe Thales a confirmé que 1.500 postes pourraient être supprimés à la suite de départs volontaires en 2011. (© Thales)
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