La Ville rose accueillera du 8 au 11 juin le Toulouse Space Show. La 2e édition de cet événement international, consacré aux applications des technologies spatiales, devrait réunir plus d'un millier de congressistes. Grands groupes, PME et PMI, centres de recherche... sont attendus.

« L'objectif est de faire du Toulouse Space Show un événement international incontournable, fédérant à la fois les acteurs et les utilisateurs du spatial, explique Catherine Lambert, chef de service Animation technique et préparation du futur au Centre national d'études spatiales (CNES) à Toulouse. Il est organisé les années paires, en alternance avec le Salon aéronautique du Bourget. » La première édition avait rassemblée 1.500 congressistes en provenance de 40 pays. Cette fois, ils devraient être un peu moins nombreux, une tendance observée dans les autres colloques mondiaux cette année. Un millier de personnes, venant de 42 pays, seront présents. L'événement reste de dimension mondiale et conserve son principal enjeu : montrer comment l'espace peut répondre, concrètement, aux besoins du grand public, des entreprises et des collectivités. Il permettra aussi de faciliter les échanges entre les différents acteurs internationaux du secteur. EADS Astrium, Thales Alenia Space (qui vient de décrocher le plus gros contrat jamais attribué à un industriel spatial avec 81 satellites destiné à l'américain Iridium, pour 2,1 milliards de dollars), Telespazio, le CNES, l'Onera... 81 exposants, dont 20 sociétés internationales et 7 pays, sont attendus.

Selon Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, « l'organisation d'un événement international comme le Toulouse Space Show, au cœur même du pôle de compétitivité mondial Aerospace Valley, me semble incontournable pour trois raisons : pour aider nos PME à capter des opportunités d'affaires, pour maintenir le leadership de notre région en Europe et dans le monde et pour rendre lisible, à l'international, les compétences spatiales régionales dans le domaine de l'industrie, de la formation et de la recherche ».

Le Toulouse Space Show est de nouveau organisé par le Centre national d'études spatiales et Midi-Pyrénées Expansion, avec le soutien Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute-Garonne, de la Communauté urbaine du Grand Toulouse, de la Communauté d'agglomération du Sicoval, de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse et de nombreux acteurs du spatial. Signe des ambitions que nourrit la filière spatiale de Midi-Pyrénées, la California Space Authority est l'invité d'honneur de cette édition articulée autour de neuf rendez-vous.
- Space appli, 3e conférence internationale sur les applications spatiales
- Techno Dis, 2e colloque sur les ruptures technologiques dans les applications spatiales
- atelier Nereus, réseau des régions européennes utilisatrices des technologies spatiales
- symposium S@tcom sur la complémentarité des télécommunications terrestres et satellitaires
- conférence UpM « De l'espace pour la Méditerranée »
- exposition internationale et rendez-vous d'affaires
- événements techniques
- événements grands public

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, inaugurera ce salon mercredi en fin de journée. Un peu plus tôt dans l'après-midi, elle doit faire le point sur le dossier de l'opération Campus et signer la convention formalisant l'engagement financier de l'État et des collectivités locales. Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République, clôturera la conférence UpM sur l'espace au service de l'Union pour la Méditerranée.

Cette seconde édition sera aussi l'occasion de faire un point sur le Plan spatial régional, lancé lors du premier Toulouse Space Show et qui vise à coordonner et organiser la filière en Midi-Pyrénées.

Mikaël Lozano

En savoir plus :
- www.toulousespaceshow.eu
- Retrouvez dès demain en kiosques le n°10 d'Objectif News. Un numéro de 100 pages qui offre notamment un large focus sur la filière spatiale en Midi-Pyrénées.

En photo : la filière spatiale pèse entre 9.000 et 12.000 emplois en Midi-Pyrénées. (© ESA - P. Carril)