Il y a 15 jours, la TIC valley (Sicoval) annonçait sa spécialisation dans l'internet des objets en devenant l'IoT valley et, dans la foulée, un accélérateur de startups dédié aux objets connectés voyait le jour à Labège. À son tour, Toulouse Métropole va lancer une spécialisation de ses centres d'accompagnement des startups. La Métropole possède actuellement 5 pépinières (Basso Cambo, Centre Pierre Potier, Montaudran, Bordelongue et au Perget) et quatre hôtels d'entreprises (au Ramier, à Montaudran et deux au Canal Biotech). 75 à 90 entreprises sont accueillies en permanence, ce qui fait de Toulouse le 2e plus grand centre de pépinières de France, après Paris.
"Nous n'envisageons pas d'ouvrir d'autres pépinières mais nous voulons aller d'ici à 3 ans vers une spécialisation des 119 zones d'activités économiques de la métropole, avance Dominique Faure, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge du Développement économique et de l'aménagement des zones d'activités économiques. Aujourd'hui, nous manquons de lisibilité. Mieux identifier nos thèmes nous permettra de devenir plus attractifs. Cela peut se faire suivant différents critères : secteur d'activité (numérique, biotech...) ou suivant le principal donneur d'ordres. On note en effet que les entreprises qui travaillent avec Airbus s'installent déjà naturellement à proximité du groupe".
Selon Michel Alvinerie, le président du Conseil de surveillance de la Semidias (société d'économie mixte pour l'innovation, le développement industriel et l'animation scientifique), les entreprises accueillies au sein des pépinières travaillent dans les secteurs suivants :
- 37 % pour le numérique
- 28 % pour les biotechnologies
- 14 % pour l'aéronautique et le spatial
- 6 % pour le développement durable, "un secteur qui est amené à se développer encore davantage dans les années à venir".
Un nouveau programme : "de l'accélérateur à la pépinière"
Toulouse Métropole compte présenter le 23 juin prochain son schéma économique. Parmi les 20 projets qui seront présentés, les élus lanceront un programme baptisé "de l'accélérateur à la pépinière".
"Nous allons essayer de trouver des pistes pour accélérer l'innovation sans forcément agrandir les structures ou investir davantage puisque nous faisons face à une baisse des dotations de l'État", poursuit Dominique Faure.
Objectif, d'ici à 5 ans, passer de 75-90 entreprises à plus de 150 entreprises accompagnées. Par ailleurs, Toulouse Métropole va investir 100 000 euros dans la plateforme de recherche en urologie Urosphère hébergée actuellement au sein de Canal Biotech.
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