
"Mes parents sont contrôleurs aériens. Quand j'étais petit, j'ai passé beaucoup de temps à la tour de contrôle de Roissy à regarder les avions, c'est ce qui m'a donné le goût de l'aéronautique", se remémore Quentin Barascud, élève en troisième année de l'Isae-Supaero. Aujourd'hui, la passion du jeune homme reste intacte malgré les graves turbulences rencontrées par le secteur. "Mon objectif en entrant à l'Isae-Supaero était de travailler sur des projets de nouveaux avions. La crise a permis aux acteurs de l'industrie d'accélérer cette transition écologique et comme beaucoup de camarades de ma promo, je trouve que cela représente une grande opportunité de travailler sur des projets comme l'avion à hydrogène d'Airbus. Beaucoup dans l'école sont excités à l'idée de relever ces très beaux défis d'ingénierie", témoigne-t-il.
Les écoles continuent de faire le plein
Alors que la litanie des plans sociaux dans l'aéronautique n'en finit pas à Toulouse, le secteur n'a pas perdu de son aura dans les écoles d'ingénieurs de la Ville rose.
"Contrairement à ce que nous aurions pu craindre au printemps dernier, nous n'avons pas observé de baisse...
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