Après Paris en 2017, c'est au tour d'Athènes d'avoir été désignée le 6 novembre dernier comme capitale européenne de l'innovation. Initié par la Commission européenne en 2014 dans le cadre du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020, ce prix (également baptisé iCapital) vise à récompenser "les efforts des villes européennes pour promouvoir et expérimenter les pratiques innovantes, associer les citoyens dans la recherche de solutions locales et créer un écosystème attractif liant décideurs et entreprises".
100 000 euros de subventions européennes
Athènes remporte un million d'euros de subventions européennes. Mais tout n'est pas perdu pour Toulouse. En figurant dans le top 6 du concours (sur 26 candidats) aux côtés d'Aarhus (Danemark), Athènes (Grèce), Hambourg (Allemagne), Louvain (Belgique) et Umeå (Suède), la Ville rose va toucher 100 000 euros de subventions européennes.
La collectivité s'est engagée à investir 500 millions d'euros dans le cadre de sa démarche Smart City sur la période 2015-2020 pour financer l'expérimentation de projets innovants. Outre les lampadaires "intelligents" de Kawantech, la PME Easymile a pu tester en 2018 pendant plusieurs mois sa navette autonome sur les allées Jules Guesde.
"Pour passer à l'étape supérieure, il est envisagé une expérimentation des navettes sans chauffeur au sein de la zone d'activités de Basso Cambo ou sur le site de l'Oncopole, expliquait cet été Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole chargé de l'économie numérique. In fine, la navette Easymile pourrait aussi remplacer les navettes gratuites actuelles qui circulent dans le centre-ville".
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