Les deux start-up ont fait leurs preuves dans le monde du numérique à Toulouse. D'un côté Unitag, bien connue des utilisateurs de QR code, et de l'autre, Telequid, spécialiste de la reconnaissance d'image. Elles se sont associées en septembre dernier pour travailler ensemble vers de nouvelles solutions alliant leurs deux savoir-faire. Les deux sociétés viennent ainsi de décrocher son premier contrat avec un site de petites annonces en ligne : Figaro Classifieds.

Lancé dans le cadre de l'appel à projets "Agile IT", initié par le Conseil régional de Midi-Pyrénées, le consortium a planché ces derniers mois sur la reconnaissance d'image et sur l'intégration de cette solution innovante à l'application d'Unitag. "Telequid nous prête sa technologie. Nous leur offrons notre plateforme", résume Alexis Laporte, fondateur d'Unitag. Grâce à cette collaboration, il est possible via l'application d'Alexis Laporte de scanner directement une image sur son smartphone, et non plus un QR code, comme à l'accoutumée.

Dans le cas du site Figaro Classifieds, les usagers peuvent désormais scanner directement l'annonce - d'un appartement par exemple - afin d'en tirer les informations. Ils ne sont plus obligés de passer par les traditionnels QR code. "L'usage n'est pas le même entre la reconnaissance d'image et le QR code. Le premier ne fera pas disparaître l'autre", rassure Alexis Laporte.

"Répondre à un grand nombre d'usages"

Selon le fondateur d'Unitag, plusieurs marques se sont montrées intéressées par le scan d'images. Mais cette collaboration a surtout pour objectif de mettre au point une plateforme permettant aux professionnels du marketing mobile de concevoir en quelques clics des campagnes de communication mobile. Lesquelles pourront exploiter l'ensemble des nouvelles technologies du secteur, comme la reconnaissance d'image en l'occurrence.

"La convergence de nos services permet de répondre au plus grand nombre d'usage avec une grande facilité d'utilisation", souligne Frédéric Bruel, le fondateur de Telequid.

Le consortium, prêt à accueillir d'autres entreprises, devrait permettre d'aboutir à des opportunités croisées de business en Midi-Pyrénées, mais également de renforcer la position de Toulouse comme place forte du marketing mobile.

Enfin, le consortium associe également un autre acteur : le Certop, le Centre d'étude et de recherche travail, organisation, pouvoir. Ce dernier est chargé d'analyser les scans ainsi que les comportements des utilisateurs de ce type de technologies. "Il est intéressant de savoir quand et par qui sont scannés les objets ou les QR codes", insiste Alexis Laporte. Objectif : modéliser et comprendre les cycles 'd'adoption' de ces innovations par les usagers.