Mercredi 23 novembre étaient organisés à Paris les 4e Assises de l'Embarqué, le rendez-vous des professionnels de l'informatique et des systèmes embarqués. Le Prix du Grand Public est revenu cette année à la société toulousaine Lyberta, fondée en 2009 et dirigée par Patrick Givanovitch.

Née autour du projet de géolocalisation des places de parking « Statio Lib », conçu à partir de de deux brevets du Cnes, la société Lyberta est en plein développement. Employant 14 salariés, elle a récemment déménagé dans des locaux de 280 m² sur le site de pépinières de Montaudran. Lyberta travaille actuellement sur un nouveau système pour "automatiser et fluidifier l'autopartage", selon les termes de son directeur technique. L'objectif est de supprimer les clés de voitures pour les remplacer par des clés virtuelles envoyées sur un téléphone. Ce téléphone sert également à démarrer la voiture.

Le système Statio Lib, de son côté, est toujours en expérimentation sur 75 places rue de la Concorde, rue du Printemps et rue Saint-Papoul. La technologie a également été adaptée dans des parkings de supermarché.

Que représente ce prix pour vous ?
C'est une vraie reconnaissance professionnelle. Ce concours est organisé sous l'égide du ministère de l'Industrie, ce qui donne une crédibilité encore plus forte à notre entreprise.

Concrètement, cela va-t-il influer sur vos activités ?
Honnêtement, je ne crois pas que cela aura un effet direct sur notre activité. Le congrès de l'association des maires de France qui s'est déroulé pendant deux jours est plus important pour nous. Cela nous permet de prendre des contacts et de nous faire connaître auprès de très nombreuses collectivités d'un coup. Le président du Sénat Jean-Pierre Bel, en tant qu'ancien maire de Lavelanet, est même venu sur notre stand. Il a pu voir que nous continuons à développer notre activité. Nous sommes toujours les seuls à proposer une sonde avec un relais embarqué dans les véhicules.

Quel est votre chiffre d'affaires pour 2011 ?
Lyberta est une jeune entreprise d'à peine 3 ans. Nous travaillons toujours exclusivement avec la firme Continental, qui reste notre partenaire et développons nos relations à l'international avec le Canada ou encore Israël. Pour cette année, notre chiffre d'affaires ne dépasse pas les 500.000 euros.

Propos recueillis par Victor Matet