"Le marché de l'immobilier sénior se maintient même s'il n'est plus flamboyant"

Le groupe les Sénioriales commercialise en ce moment sa première résidence à Castanet-Tolosan. Antoine Thomas, le directeur de l'agence Ouest et Sud-Ouest, rappelle son vif intérêt pour l'agglomération toulousaine et décrit un marché quelque peu ralenti dans les territoires ruraux.
Antoine Thomas

Quel est le positionnement des Sénioriales ?
Nous sommes un groupe familial, spécialiste de la résidence sénior, créé à Toulouse en 2000 et passé sous le giron de Pierre et Vacances en 2007. Nous développons deux types de produits : les villages de maisons pour séniors situées en milieu rural et les "sénioriales", des résidences avec services, adaptées aux aires urbaines de plus de 80.000 habitants. Ces programmes avec services sont éligibles aux dispositifs LMNP et Duflot. À ce jour, nous avons livré 42 résidences dans toute la France, 14 sont en cours de réalisation et 10 en projet. En 2013, nous avons livré 300 logements et réalisé un chiffre d'affaires de 61 M€. Nous visons 85 M€ de chiffre d'affaires cette année et tablons sur la livraison de 450 lots.

Quelle est votre actualité à Toulouse ?
Nous commercialisons en ce moment une opération de 70 logements en copromotion avec Vinci immobilier en plein cœur de Castanet-Tolosan. C'est une opération mixte qui comprend également 12 logements sociaux. Dans la partie sénioriales, la résidence propose une palette de services à la carte avec, notamment, un régisseur. Malgré nos origines toulousaines, c'est notre premier programme dans l'agglomération, il y avait donc une forte attente et 30 % de ce programme sont déjà vendus. Nous prévoyons donc de lancer les travaux ce printemps. Dans cette résidence, nous aurons environ 50 % d'investisseurs.

Comment se porte le marché dans votre secteur ?
Globalement, dans des métropoles comme Toulouse, Bordeaux où Nantes, le marché se maintient même s'il n'est plus flamboyant. En revanche, quand on s'éloigne au-delà des premières couronnes, c'est plus compliqué, notamment parce que le marché de la revente est en panne. Cela impacte particulièrement les séniors qui sont des acheteurs potentiels pour nous. Heureusement, en tant qu'opérateur historique, nous gardons une longueur d'avance sur la concurrence.

Pour un groupe toulousain, vous êtes très discret dans l'agglomération. Avez-vous d'autres projets ?

Pour l'instant, rien de concrétisé, mais je vous confirme que nous sommes très intéressés par l'agglomération toulousaine ! Nous sommes en contact avec Oppidea et actuellement en lice suite à l'appel à projets lancé à Andromède pour concevoir un programme d'habitat mixte adapté à la dépendance.

Propos recueillis par Béatrice Girard
© photo DR

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