C'est un cube de béton de deux étages et 2 300 m2 qui se dresse au milieu des immeubles, place nord à Borderouge. A l'intérieur un patio à ciel ouvert et une salle de concerts pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. "C'est la jauge qui manquait à Toulouse, à mi chemin entre des salles de 300 places et celles de 1 500" indique Hervé Bordier, directeur du Rio Loco et chargé de ce projet à la mairie de Toulouse.
Mais le Métronum sera plus qu'une simple salle de spectacles. Elle accueillera aussi des studios d'enregistrement, une mix box (espace dédié aux artistes en devenir, équipé en son lumière et vidéo qui pourra servir de salle de répétition et de concert) et enfin une pépinière d'entreprises.
Des bureaux et des salles de réunion accueilleront donc des acteurs de la filière musicale. Aucun nom n'a filtré pour l'instant, "mais l'idée est que le Métronum soit un espace de ressources en articulation avec le monde économique de la filière musicale", a indiqué Pierre Cohen, lors d'une visite du chantier. De même la Mairie décide en ce moment du mode de gestion de la salle, vraisemblablement sous forme d'une délégation de service public en relation avec des associations.
Côté architecture, c'est l'agence toulousaine GGR qui a dessiné ce projet dont le montant est affiché à 6,5 M€ (travaux et équipements) et Laurent Gouwy, l'architecte explique très simplement le parti pris du béton. "Il aurait été impossible de construire ici avec un autre matériau car il y avait une réelle contrainte de nuisance sonore à maitriser avec le voisinage. Le choix d'un bunker en béton s'est donc imposé pour maîtriser les fuites de sons", explique-t-il. Réponse lors des premiers concerts début 2014...
Béatrice Girard
©photo CGR
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