La chute est sévère. -29 % de ventes dans l'aire urbaine toulousaine à fin 2012 et -37 % dans Toulouse intra-muros. "C'était une baisse attendue après plusieurs années avec des niveaux de ventes très élevés. Nous avons finalement enregistré 3 611 ventes nettes en 2012" commente sobrement Patrick Saint-Agne, le président de l'Observer. A ce chiffre il faut ajouter une baisse de 33 % des lancements commerciaux, avec 4 827 mises en vente enregistrées contre 7 173 en 2011. Pour le promoteur, "C'est un signe que la profession s'est adaptée au marché en réduisant les lancements commerciaux."
Sans surprise encore, ce sont surtout les investisseurs qui ont manqué à l'appel l'année dernière, avec un recul de 41 % des ventes enregistré, elles n'ont représenté que 59 % des ventes contre 72 % en 2011. "Néanmoins, le 4è trimestre a été favorable avec 1 329 ventes enregistrées. Nous attribuons cela à une certaine saisonnalité et à un effet d'aubaine par rapport au Scellier" décrit Patrick Saint-Agne.
Dans ce contexte les stocks ont progressé de 16 % avec 3 829 logements disponibles. Quant aux stocks durs, c'est à dire la production de logements livrés, achevés et non vendus sur l'aire urbaine : ils représentent 364 logements dont 321 en collectif et 43 en individuel, soit 9 ,5 % de l'offre commerciale. Les professionnels abordent l'année dans une période de transition, et ils donneront la préférence à des lancements de petites opérations urbaines de 30 à 50 logements. Néanmoins, ils comptent sur la nouvelle loi Duflot pour faire revenir les investisseurs dans la ville rose.
Béatrice Girard.
©photo Rémi Benoit
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