En 7 ans, le promoteur indépendant Flogui s'est fait une petite place dans le milieu de la promotion toulousaine, mais Samuel Ngalle son président fondateur, a le succès modeste. "Nous restons une petite structure : une dizaine de personnes, 350 logements et 2 000 m2 de bureaux livrés dans l'agglomération toulousaine depuis 2006 et un chiffre d'affaires de 20 M€ en 2012."
Depuis, la crise s'est fait sentir. "Aujourd'hui, nous subissons des rythmes et des volumes de commercialisation divisés par deux."
Au Vidailhan néanmoins, la résidence de 86 logements, qui représente l'îlot de promotion privée le plus important de la ZAC, a trouvé preneurs sans difficulté auprès d'accédants (60 %) et d'investisseurs (40 %) malgré un positionnement haut-de-gamme (3 500 €/m2). A ce jour, seuls 4 lots restent encore à commercialiser ainsi que 400 m2 de services en pied de bâtiment et confiés à Gotham.
Dans la foulée, Samuel Ngalle déposera un permis de construire pour un îlot de 90 logements à Borderouge. Un programme dont le lancement avait été retardé l'année dernière, pour éviter tout effet "d'embouteillage" au moment de la commercialisation des programmes Belin et Bouygues immobilier. Pour cette résidence haut-de-gamme qui ciblera essentiellement les acheteurs de résidences principales, Flogui prévoit un début des travaux en 2014. Le promoteur commercialise également la résidence Agathis (20 logements) au centre-ville de Blagnac avec des travaux programmés en septembre 2013.
Cette année, Flogui table sur une centaine de réservations et dispose de réserves foncières suffisantes dans l'agglomération pour construire 180 à 200 logements. Un premier permis pour un programme de 100 logements situés à Toulouse intra muros pourrait être déposé dès la fin de l'année.
Béatrice Girard
©photo Flogui
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