Un contrat solidaire :
Dans l'immense majorité des cas, les colocataires signent un contrat de location unique. Chaque nom y est mentionné et ils sont solidaires les uns des autres.
Pour les bailleurs : c'est le contrat le plus protecteur. Il assure de percevoir son loyer, même en cas de départ de l'un des locataires.
Côté locataires en revanche : cette clause de solidarité et d'indivisibilité lie les différents occupants jusqu'au terme du bail (3 ans pour un appartement non meublé). Si l'un des locataires s'en va, il doit chercher un remplaçant et prévenir le bailleur qui fait alors un avenant au contrat initial. Dans les faits agences et bailleurs ne s'y opposent pas, moyennant de nouveaux frais de rédaction d'actes.
Des garanties financières :
Comme dans le cadre de la location classique, la colocation nécessite d'avoir un ou plusieurs garants financiers, surtout lorsque les locataires sont étudiants. L'idéal est que chaque étudiant ait son propre garant. Sinon, en cas de départ d'un colocataire, un garant unique devra supporter l'intégralité du loyer.
Le dépôt de garanties :
Exigé à l'entrée dans les lieux, il n'est restitué que quand tous les locataires ont résilié le contrat. En cas de départ anticipé de l'un des locataires, il faut que le remplaçant lui verse sa quote-part.
Assurances :
Si certaines assurances acceptent de rédiger des contrats avec plusieurs bénéficiaires, c'est en général un seul locataire qui paye et les autres le remboursent. Une astuce consiste à répartir les différentes charges (électricité, eau, internet...)
Béatrice Girard
©photo Rémi Benoit
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