140 familles, c'est bien, même si c'est un peu moins que les objectifs fixés par la collectivité. Au début de l'année, Régis Godec, adjoint aux écoquartiers à la mairie de Toulouse, espérait "180 ménages pour faire face à d'éventuels désistements en cours de route". Le bailleur social des Chalets coordonne l'ensemble de l'îlot qui comptera 90 logements, et se dit satisfait de cet engouement. "Nous avons la confirmation qu'il y a une vraie attente des gens par rapport à ce type d'habitat. À ce jour, 15 à 20 % des participants sont des individuels et près de la moitié sont des familles qui envisagent cela comme un levier d'accession à la propriété", mesure Jean-Paul Coltat, le directeur général du groupe des Chalets. Il décrit cette opération comme "la plus importante et la plus complexe jamais réalisée à Toulouse, car elle comprendra toutes les formes d'habitat participatif : autopromotion, habitat coopératif et participatif".
Pour la collectivité et le bailleur social, l'objectif principal est la mixité afin de permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire. Les financements proposés seront donc variés : accession progressive à la propriété, accession à coût maîtrisé, Prêt social location accession (PSLA), logements libres en auto construction. À la sortie, les prix de sortie des logements devraient être inférieurs de 10 à 20 % à ceux du marché.
Les quatre bâtiments de l'îlot d'habitat participatif seront disposés en U avec un cœur d'îlot destiné à des activités communes. "Les réunions actuelles, permettent aux familles de mieux se connaître et d'évaluer les besoins de chacun. Au final, nous proposerons des candidats qui seront définitivement retenus par la Mairie de Toulouse", décrit Jean-Paul Coltat.
Béatrice Girard
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