Airbus, CLS, Oppidea, Scopelec, Ariane Group, ADF ou encore Arcys... Toutes ces grandes entreprises ont mené ou mènent actuellement des chantiers de transformation en interne avec l'accompagnement du cabinet de conseil Ethics Group. À travers son idéal entrepreneurial, "The Good Company", qui repose sur l'intelligence collective et la concertation, l'entreprise veut adapter ses clients aux évolutions de leur propre marché. Pour cela, il y a un an, Ethics Group a lancé l'Ethics Village, un tiers-lieu de la transformation de 2 500m2 sur Blagnac.

"C'est un espace multidimensionnel dans lequel nous faisons vivre à un certain nombre d'acteurs une transformation sur leur mode de fonctionnement et organisation. Pas une entreprise n'a échappée un jour à la question stratégique de la transformation car les marchés et technologies bougent et elles doivent s'y adapter en se transformant", explique Thierry Pédeloup, le président d'Ethics Group.

Preuve de l'intérêt que portent les PME comme les grands groupes à la transformation, en à peine un an, plus de 2 000 personnes ont franchi les portes de ce bâtiment qui aide les entreprises à se réinventer. Pour autant, certaines sessions du chantier de transformation se passent également au sein-même des entreprises. "La prochaine révolution ne sera pas technologique, elle sera humaniste. La transformation est devenue un enjeu de société désormais", ajoute le dirigeant.

De la croissance externe en projet

Actuellement, Ethics Group mène une vingtaine de chantiers de transformation. Face à un tel succès, l'entreprise se trouve dans une situation économique confortable.  "Nous avons toujours été rentables voire même très rentables", lance Thierry Pédeloup qui avance un chiffre d'affaires de 9 à 10 millions d'euros pour l'année 2018.

"Notre chiffre d'affaires est en pleine croissance, mais pour moi c'est un chiffre qui n'a aucune valeur. Il ne faut pas se laisser piloter par les chiffres, car ces derniers sont les conséquences de nos actes et c'est ce que nous essayons d'inculquer au sein des entreprises que nous suivons", explique le chef d'entreprise.

Pour accompagner ses clients, Ethics Group dispose de 110 salariés et devrait voir ses effectifs augmenter à 125 d'ici mars 2019. Mais le cabinet de conseil ne veut pas s'arrêter là. "Nous voulons élargir notre champ de compétences à travers de la croissance externe", annonce Thierry Pédeloup.

Enfin, ce dernier veut ouvrir d'ici février prochain un autre tiers-lieu de la transformation à Bordeaux, tout en gardant Toulouse comme la vitrine d'Ethics Group.