Qui est Benjamin Gandouet, le Monsieur Oncopole de Toulouse ?

Benjamin Gandouet, 37 ans, est directeur de la mission Oncopole / santé publique au sein de Toulouse Métropole depuis le 1er janvier 2015. Ne vous fiez pas à sa discrétion et son air juvénile, cet universitaire, qui n'a pas peur des défis, est un pivot essentiel de l'organisation de l'Oncopole. Sa mission : faire du campus toulousain dédié à la lutte contre le cancer un levier de diversification économique pour Toulouse.

Le 1er janvier 2015, l'association Oncopole a été intégrée au sein de Toulouse Métropole. Benjamin Gandouet, jusqu'alors directeur de l'association dédiée à la lutte contre le cancer, est devenu un salarié de la Communauté urbaine au poste spécialement créé de directeur de la mission Oncopole / santé publique.

"L'intégration de l'association au sein de Toulouse Métropole était préconisée par le rapport Syota-Philipp en  2013 pour simplifier la gouvernance de l'Oncopole, et rendue possible par l'installation des métropoles". Le trentenaire, qui a dirigé plusieurs établissements de santé, a donc pour mission de faire de l'Oncopole un outil de diversification économique, à la fois intégré dans la ville et acteur reconnu sur la scène nationale. Un challenge qu'il aborde avec beaucoup de calme.

"Je ne suis pas seul. Je travaille avec plusieurs élus de la Métropole sur la question des transports, de la petite enfance, du développement économique, de la recherche, de l'innovation." Difficile de dire si Benjamin Gandouet est heureux de cet élargissement de ses compétences. Discret sur ses émotions, l'universitaire de La Rochelle (formation en droit et en économie),  arrivé à Toulouse il y a  5 ans, se contente de d'évoquer "un épanouissement professionnel, un challenge intéressant" qui le "place au service de la communauté".

"Je ne m'énerve jamais"

Plutôt destiné à devenir prof de droit, Benjamin Gandouet, qui a tenté le notariat sans succès, a sans doute été influencé par une famille qui travaille dans le secteur médico-social (son père est obstétricien). "On touche là au bien le plus précieux : la santé. Il ne s'agit pas que de maladie, mais d'accompagnement, d'entourer l'entourage des patients. Il y a une vraie dimension sociale, psychologique et juridique que l'Oncopole veut assumer."

Le directeur de la mission Oncopole, derrière son costume impeccable, son regard très neutre et sa voix très basse, a donc la fibre sociale. Son rôle de "pivot" dans l'organigramme de l'Oncopole lui va finalement bien. Ultra-diplomate, il le dit lui-même, "je ne m'énerve jamais. Ma principale qualité est probablement sang-froid." Un atout pour celui qui va devoir élaborer le schéma directeur du développement économique de l'Oncopole, une structure où cohabitent privé et public. Très consensuel, il ne faut pas compter sur Benjamin Gandouet pour critiquer ou même comparer Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc. "Il y a une vraie continuité, sans coloration politique", se contente-t-il de commenter.

Loin des réseaux officiels

Benjamin Gandouet n'est pas un homme de réseau. "On m'a proposé plusieurs fois d'intégrer certains cercles toulousains", admet-il, mais il prétexte un manque de temps. Parmi ceux avec il aime travailler, il cite néanmoins Daniel Rougé, ancien Doyen de la Faculté de Médecine de Rangueil et 3e adjoint au maire de Toulouse. Marié, papa d'une petite fille, Benjamin Gandouet préfère "dissocier amitié et travail". Passionné de voyages, il espère pouvoir partir à Bali pour ses prochaines vacances. En attendant, il bosse. "Rien ne résiste au travail", estime le Monsieur Oncopole de Toulouse. Ça tombe bien.

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Commentaire 1
à écrit le 30/03/2017 à 22:28
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J'ai un immense respect pour tous ces médecins et personnels médicaux. Ma femme est soignée depuis 4 ans par un Cancérologue IUCT et elle est à mes côtés encore aujourd'hui. Malgré les difficultés liées aux traitements et à la maladie ( cancer sein a...

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