Start-up, plus que 20 jours pour répondre à l'appel à candidatures de l'Incubateur Midi-Pyrénées

Vous avez un projet innovant, basé en Midi-Pyrénées, et un réel potentiel de manager : l'Incubateur n'attend que vous. À l'issue de l'appel à candidatures qui se clôt le 29 septembre, 7 start-up seront sélectionnées pour bénéficier d'un accompagnement intensif pendant un an. Une trentaine de dossiers sont attendus. Anne-Laure Charbonnier, directrice de l'Incubateur, revient sur les critères de sélection. Interview.
7 start-up bénéficieront de l'accompagnement de l'Incubateur, dirigé parAnne-Laure Charbonnier

Vous avez un projet innovant, basé en Midi-Pyrénées, et un réel potentiel de manager : l'Incubateur n'attend que vous. À l'issue de l'appel à candidatures qui se clôt le 29 septembre, 7 start-up seront sélectionnées pour bénéficier d'un accompagnement intensif pendant un an. Une trentaine de dossiers sont attendus. Anne-Laure Charbonnier, directrice de l'Incubateur, revient sur les critères de sélection. Interview.

Quels sont les critères de sélection pour avoir une chance d'être retenu lors de cet appel à candidatures ?
Il y a trois critères majeurs : proposer un projet innovant au sens large du terme. Il peut s'agir d'une innovation dans la façon d'aborder un marché, pas forcément une innovation technologique. Ensuite, il faut être implanté en Midi-Pyrénées. Enfin, il faut que le porteur du projet puisse devenir le futur PDG de l'entreprise, autrement dit, il faut un vrai potentiel managérial de l'équipe, notamment quand elle est issue d'un laboratoire de recherche.

Qui compose le comité de sélection ?

Il y a une première sélection sur dossier. Nous en espérons une trentaine, comme lors du 1er appel à candidatures en janvier 2013. Nous n'avons reçu qu'un dossier pour le moment mais je ne me fais pas de soucis, nous allons tout recevoir deux jours avant la fin de l'échéance ! Ensuite, c'est effectivement le comité de sélection qui choisira les 7 "lauréats". Il est composé de 5 chefs d'entreprises dont les noms ne sont pas encore officiels, de représentants de MPI, MPE, Rezopep et Toulouse Tech Transfer, de la déléguée régionale à la Recherche et technologie Marie-Élisabeth Borredon, et des représentants de Bpifrance, de l'Irdi et de la Banque Populaire Occitane.

Que sont devenus les "anciens" de l'Incubateur ?
Les start-up sélectionnées lors du dernier appel d'offres (Mobirider, Flightwatching, Newsvibes, Globewhere, Toscabio, Coovia et 3DiS Technologies) sont en phase active de définition ou de lancement de leur offre commerciale. Naïo Technologies, plus ancien, commence à commercialiser le robot Oz. C'est une très bonne issue, après des débuts difficiles pour fabriquer le prototype, et une réussite emblématique qui prouve l'efficacité de la coopération avec l'ensemble de l'écosystème.

L'Incubateur est de plus en plus présent sur Facebook et Twitter, est-ce une véritable stratégie ?
En effet, nous avons décidé début 2013 de changer notre communication. Tout cela a pris un peu de temps car nous avons déménagé et lancé le 1er appel d'offres en même temps, mais aujourd'hui nous avons un nouveau site internet et une vraie présence sur les réseaux sociaux. Cela répond à la volonté de toucher le public diffus des porteurs de start-up. Certains sont hors du circuit institutionnel, notamment de jeunes gens, dans le domaine des TIC : il s'agit d'utiliser leurs moyens de communication. Par ailleurs, nous souhaitons être connus en dehors de Midi-Pyrénées pour inciter les talents à s'implanter chez nous !

Le contexte économique difficile décourage-t-il les porteurs de projets ?
Disons qu'il existe une vraie anxiété, car créer une start-up est une vraie prise de risque. Mais l'état d'esprit des candidats est contrasté : il y a ceux qui se disent "autant tenter le tout pour le tout maintenant, tant que je n'ai pas grand chose à perdre", c'est un peu un choix par défaut. Mais de plus en plus, les jeunes arrivent avec une réelle envie, une vraie motivation, c'est étonnant. En parallèle, je constate depuis 2011 une diminution des projets industriels issus des laboratoires, et une augmentation des projets TIC portés par de très jeunes candidats, pour qui c'est un premier choix.

Quelle est l'ambiance au sein de l'Incubateur ?

La phase de sélection est très normée. Mais ensuite, nous nous croisons tous les jours dans les locaux. Il y a beaucoup d'échanges informels, les relations quotidiennes sont détendues. Nous organisons régulièrement des ateliers et des animations au courts desquels tout le monde se retrouve, ainsi que des soirées d'échanges et de rencontres qui sont, en général, assez festives !

Propos recueillis par Sophie Arutunian
© photo DR

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