Comment expliquez-vous ces bons résultats ?
Nous sommes tout d'abord très satisfaits. Ils confirment les indicateurs que nous avions enregistrés en interne : fréquentation en hausse de notre site, interactivité avec les auditeurs... De plus, notre auditoire semaine est très équilibré : 23,9% de 13 à 24 ans, 24,9% de 25 à 34 ans, 23,5% de 35 à 49 ans et 27,7 % de 50 ans et plus. Cela montre que notre programme touche un panel varié. La musique est adaptée à un public de jeunes actifs, l'information locale intéresse un public plus âgé et nous diffusons les matchs du TFC. Nous sommes une station locale, on ne peut pas se cantonner à un format particulier. Nous devons offrir un format intergénérationnel.
Toutes les radios locales ne connaissent pas la même réussite...
Depuis trois ans, nous voyons l'audience augmenter. Aujourd'hui, nous sommes bien en phase avec ce qu'attendent les auditeurs. Nous avons trouvé notre créneau et nous commençons à fidéliser nos auditeurs. Un transfert d'auditeurs venant de radios en difficulté n'est pas impossible. Nous avons pris des auditeurs d'un peu partout ! En Haute-Garonne, 153 800 personnes sont à l'écoute de Toulouse FM en semaine. C'est aussi intéressant commercialement.
Comment vous positionnez-vous par rapport à France bleu Toulouse ?
France bleu est une radio de service public. Toulouse FM est une radio qui ne bénéficie d'aucune subvention publique et ne coûte rien au contribuable ! Nous sommes une radio privée avec l'obligation d'avoir des bons résultats. Les annonceurs viennent chez nous et décident de renouveler leurs contrats car ils savent que nous sommes écoutés. Il n'y a pas de secret, les annonceurs tiennent compte de la notoriété de la station.
Quel est le chiffre d'affaires de l'entreprise ?
Nous ne souhaitons pas communiquer là-dessus. La création de la station en 2008 a nécessité de lourds investissements et compte aujourd'hui une dizaine de salariés. Notre objectif est d'être à l'équilibre d'ici 12 mois. Nos bons résultats encouragent cette prévision. Le chiffre d'affaires concernant les contrats publicitaires locaux, par exemple, a doublé par rapport à l'année 2011.
Que peut-on dire de votre nouvelle grille des programmes ?
Elle s'inscrit dans la continuité des années précédentes. Nous l'avons enrichie avec de nouveaux animateurs et plusieurs rendez-vous. Nous avons encore d'autres projets en terme de programmation mais nous ne voudrions pas donner de bonnes idées aux autres, la concurrence est rude !
Recueilli par Hugues-Olivier Dumez
Photo © Toulouse FM
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