Une délégation européenne à Toulouse pour soutenir les entreprises innovantes

Après s'être rendue dans les principales capitales européennes, la mission européenne « Going Really Local » était mercredi à Toulouse. Initiée par Neelie Kroes, commissaire européenne à la société numérique et vice-présidente de la Commission, cette rencontre doit permettre d'évaluer les besoins des PME, laboratoires et collectivités locales dans le domaine du numérique. L'entreprise Lyberta faisait partie de cette visite.

L'atelier « Going Really Local » a permis de mettre en perspective les aspects locaux et régionaux de l'agenda numérique européen et la manière dont la Commission européenne peut soutenir le développement régionale dans ce domaine. C'est dans ce cadre-là qu'Alexandre Marciel, adjoint au maire de Toulouse, a organisé mercredi la visite d'une vingtaine de PME et laboratoires pour la délégation venue dans la Ville rose.

"Cette visite leur permettra de mieux expertiser leur choix quant aux projets à soutenir. Les fonds structurels européens ne sont que très partiellement consommés ... faute de projets bien présentés. Un comble quand on connaît les besoins financiers de nos entreprises", explique l'élu qui avait choisi Lyberta pour débuter la visite. Pour Tony Marchand, le directeur technique de la société, "l'Union européenne comprendra mieux comment des PME comme nous fonctionnons en terme d'innovation et pourra mieux nous soutenir".

Fondée en 2009 autour du projet de géolocalisation des places de parking « Statio Lib », la société Lyberta est en plein développement. Elle emploie actuellement 14 salariés et prévoir de déménager dans les prochaines semaines dans des locaux de 280 m² sur le site de pépinières de Montaudran. Lyberta travaille actuellement sur un nouveau système pour "automatiser et fluidifier l'autopartage", selon les termes de son directeur technique. L'un des objectifs du consortium, qui regroupe Continental et le Grand Toulouse, est de supprimer les clés de voitures pour les remplacer par des clés virtuelles envoyées sur un téléphone. Ce téléphone sert également à démarrer la voiture.

Dans ce projet, Lyberta va connecter son badge au système d'informations de la voiture. Cela permettra au gestionnaire du parc automobile, à savoir le Grand Toulouse, de connaître en temps réel l'état des différentes voitures. "On parle là du kilométrage, du niveau d'huile, etc., mais aussi des éléments de sécurité présents dans la voiture", explique Tony Marchand. Dans un premier temps, le système inventé par Lyberta sera installé sur des voitures neuves mais il pourrait à terme équiper des véhicules en option.

Le système Statio Lib, de son côté, est toujours en expérimentation sur 75 places rue de la Concorde, rue du Printemps et rue Saint-Papoul. Un quartier choisi selon différents critères : une zone assez encombrée, où le système est facile à installer, qui présente plusieurs types de places (payantes, livraisons, handicapées...).

Paul Périé

En photo : Patrick Givanovitch, directeur général de Lyberta et Khalil Rouhana, chef de l'unité pour la recherche et le développement dans les TIC à la Direction générale de la Société de l'information et médias à la Commission européenne

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