L'aérodrome de Francazal accueille Airplus et son premier hélicoptère

Reprise en décembre dernier pour un an par la filiale française du québécois SNC Lavalin, l'ancienne base militaire de Francazal a accueilli vendredi son premier appareil. L'Ecureuil de la société Airplus assurera à la demande une liaison Toulouse-Bordeaux. En l'occurrence, un hélicoptère Ecureuil AS350 B2 flambant neuf de la société Airplus Hélicoptères, qui assurera à la demande des liaisons d'affaires entre Toulouse-Blagnac et Bordeaux-Mérignac. Comptez 50 minutes de liaison entre les deux villes, pour un vol facturé 1.270 € l'heure.

Reprise en décembre dernier pour un an par la filiale française du québécois SNC Lavalin, l'ancienne base militaire de Francazal a accueilli vendredi son premier appareil. L'Ecureuil de la société Airplus assurera à la demande une liaison Toulouse-Bordeaux.

En l'occurrence, un hélicoptère Ecureuil AS350 B2 flambant neuf de la société Airplus Hélicoptères, qui assurera à la demande des liaisons d'affaires entre Toulouse-Blagnac et Bordeaux-Mérignac. Comptez 50 minutes de liaison entre les deux villes, pour un vol facturé 1.270 € l'heure. « Mais notre appareil comprend cinq places passagers, explique Alain Amouyal, qui a créé la société il y a deux ans. Donc s'il y a cinq passagers, cela divise d'autant le coût de l'heure de vol pour chacun ». La société serait également en discussions avec le Sicoval pour assurer une liaison entre Labège et l'aéroport de Blagnac. Pour le gérant d'Airplus, le choix de Francazal s'est imposé du fait que « le parc pour l'aviation d'affaires à Blagnac est complètement saturé. C'était le seul endroit où nous pouvions nous implanter, mais cela ne nous prend que trois minutes pour rejoindre Blagnac ».

L'Ecureuil devrait être rejoint en avril par un hélico-école Cabri, qu'Airplus partage avec son partenaire commercial Héli-Challenge. En outre, dans les prochains mois, la société d'Alain Amouyal, qui vient de signer un accord avec les Comités régionaux du tourisme de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine pour proposer des vols touristiques, prévoit de créer un centre de maintenance complémentaire de celui d'Auch.

A noter que l'activité majeure d'Airplus reste en revanche consacrée au travail aérien, qu'il s'agisse de l'héliportage pour soulever et acheminer de lourdes charges dans des milieux difficiles d'accès (pour EDF notamment), ou de photographie aérienne technique, pour des clients comme la SNCF et RFF pour le tracé de nouvelles lignes ferroviaires, ou encore pour photographier les grands sites touristiques de Midi-Pyrénées. Airplus Hélicoptères vise entre 800 K€ et 1 M€ de chiffre d'affaires en 2011.

Ce même jour, la cellule d'accueil des entreprises sur la base de Francazal a présenté à la préfecture de région les dossiers de cinq entreprises qui avaient manifesté leur intérêt pour venir s'établir sur l'ancienne base militaire. Devant les élus des collectivités concernées, des membres de la CCIT, de Midi-Pyrénées Expansion, d'Aerospace Valley, de SNC Lavalin et des représentants des services de l'Etat, trois d'entre elles ont été sélectionnées, et recevront une autorisation préfectorale temporaire d'occupation en avril prochain. Une cinquantaine de salariés devrait être présente sur le site dès la rentrée 2011, pour atteindre 300 à 400 personnes en 2012. Quatre autres entreprises seront auditionnées entre la fin février et mars prochain.

Simon Castéran

En photo : l'Ecureuil d'Airplus Hélicoptères sur le tarmac de Francazal (© Rémi Benoit)

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.