Le salon de l'entreprise Midi-Pyrénées ouvre ses portes

La 7ème édition du salon de l'entreprise Midi-Pyrénées s'est ouverte mercredi 18 novembre au centre des congrès Diagora à Labège. Conférences et tables rondes rythmeront ces deux journées avec un focus, cette année, sur le statut d'auto-entrepreneur. Le salon de l'entreprise Midi-Pyrénées a été inauguré aujourd'hui mercredi 18 novembre en présence de Bernard Raynaud, vice-président du Conseil Régional et Didier Cujives, président de Midi-Pyrénées Expansion.

La 7ème édition du salon de l'entreprise Midi-Pyrénées s'est ouverte mercredi 18 novembre au centre des congrès Diagora à Labège. Conférences et tables rondes rythmeront ces deux journées avec un focus, cette année, sur le statut d'auto-entrepreneur.

Le salon de l'entreprise Midi-Pyrénées a été inauguré aujourd'hui mercredi 18 novembre en présence de Bernard Raynaud, vice-président du Conseil Régional et Didier Cujives, président de Midi-Pyrénées Expansion. Durant deux jours, le hall d'exposition de centre des congrès Diagora à Labège accueille une centaine d'exposants qui interviennent dans toutes les étapes de entrepreneuriat.

Une cinquantaine d'ateliers, conférences et tables rondes sont également organisées pour aider les différents porteurs de projets dans leur démarche. Devenu incontournable depuis sa mise en place par la Loi de modernisation de l'économie (LME) de 2008, le statut d'auto-entrepreneur était à l'honneur ce mercredi matin. Devant une assemblée aussi nombreuse qu'attentive, Hélène Challeil de la chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCIT) a décrypté les principaux enjeux de ce nouveau statut.

Peut-être présenté, un peu hâtivement, comme un eldorado pour les créateurs d'entreprises individuelles, le statut s'avère, en réalité, plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord : « Il s'agit d'une véritable démarche de création d'entreprise qui requiert une véritable réflexion, prévient Hélène Challeil. Le futur entrepreneur doit, par exemple, bien délimiter son activité pour savoir à quel CFE il doit s'adresser. »

Sans remettre en cause la simplification réelle, en termes de charges sociales et de fiscalité, qu'offre le statut d'auto-entrepreneur, Hélène Challeil a toutefois tenu à mettre en garde les candidats contre les mauvaises surprises que peut réserver ce statut pour ceux qui auraient mal lu les conditions : « Les principaux avantages de ce statut résident dans le fait que l'entrepreneur n'a pas à s'immatriculer au Registre du commerce ni à payer des charges sociales ou des impôts tant qu'il n'y a pas de chiffre d'affaires. Mais il est important de bien comprendre que l'on ne peut pas déduire les charges de fonctionnement du montant imposable, rappelle-t-elle. Si celles-ci sont élevées, l'entreprise individuelle au réel simplifié peut peut-être davantage convenir. Ce statut ne convient pas nécessairement à tout le monde ».

Son succès, depuis son application le 1er janvier 2009, ne doit cependant pas masquer le caractère contraignant de ses modalités d'application. De nombreux contentieux, particulièrement dans l'artisanat, sont d'ailleurs apparus ces dernières semaines : « Il est fondamental de détenir une qualification pour pouvoir exercer une activité artisanale, a-t-elle insisté. Des contrôles rigoureux vont du reste être diligentés dans les semaines à venir. » Le salarié doit, en outre, informer son employeur de son intention de travailler parallèlement, en sachant que l'activité exercée doit être différent de l'activité salariale.

L'Urssaf animera, quant à elle, un atelier-table ronde sur la même thématique jeudi à 16 heures pour un décryptage de ce nouveau régime.

En savoir plus :
-www.cfenet.cci.fr
-www.lautoentrepreneur.fr

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.