La CRCI publie une étude sur les éco-entreprises

L'étude sur les éco-entreprises, rendue publique par la chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI), augure de perspectives encourageantes pour le secteur. Elle souligne cependant leur besoin en financement pour assurer leur pérennité.

Tout d'abord une définition tant le secteur recouvre une grande diversité d'activités : les éco-entreprises sont des « entreprises qui produisent des biens et services capables de mesurer, prévenir, limiter ou corriger les impacts environnementaux ». Elles sont divisées en deux groupes : la lutte contre la pollution et la gestion des ressources naturelles. Au niveau national, ce marché est estimé à 50 milliards d'euros et présente un taux de croissance de 5% depuis une dizaine d'années.


Au niveau régional, on dénombre 1800 entreprises, positionnées sur des niches bien précises comme le recyclage de batterie, qui emploient 15 500 salariés. Un secteur porteur comme le confirme Didier Gardinal, président de la chambre régionale de commerce et d'industrie, co-réalisatrice de l'étude avec Midi-Pyrénées Expansion : « Compte tenu de la plus grande prise en compte de l'écologie et du développement durable, ces entreprises ont des perspectives plutôt optimistes, estime-t-il. Mais leur jeunesse est un élément fragilisant. »

Les éco-entreprises ont, en effet, en moyenne 4-5 ans ce qui les rend vulnérables aux aléas de la conjoncture : « La véritable problématique est de les aider à passer ce seuil fatidique des 5 ans » poursuit-il. Déterminée à tout mettre en œuvre pour pérenniser leur existence, la CRCI a créé un club régional des éco-entreprises avec l'appui de l'ADEME qui s'articule autour de 3 axes principaux : l'information, la promotion et le partage d'expériences en créant des synergies.

Un site internet, entièrement dédié aux éco-entreprises, est mis en ligne en début d'année 2009. Les objectifs du club sont multiples : accompagner les entreprises sur les salons pour leur donner de la visibilité et pour développer les partenariats commerciaux, les soutenir dans leurs démarches d'innovation en favorisant l'accès au financement, mettre à leur disposition une plateforme de veille et poursuivre les échanges entre les acteurs du secteur.

« La question était de savoir comment répondre à leurs besoins. Devant l'immensité des possibilités de financement, j'ai eu l'idée de constituer un « pack » pour identifier à la fois les acteurs et les financements, précise Didier Gardinal. On se rend, par ailleurs, compte que l'efficacité passe par la mutualisation des énergies et des savoirs. La concurrence s'intensifiant, ce sont les territoires qui parviendront à « jouer collectif », en valorisant leurs atouts et savoir-faire distincts qui s'en sortiront le mieux. »

En savoir plus :
- https://www.ecoentreprises-mip.fr

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