L'INP de Toulouse a signé une convention avec l'école de météorologie

L'institut National Polytechnique de Toulouse (INPT) a signé une convention de collaboration avec l'école de météorologie à l'occasion de sa cérémonie annuelle de remise des prix. Une signature qui s'inscrit dans une logique d'ouverture de l'INPT, initiée il y a deux ans avec IBM.

« Nous souhaitons que l'INP ne soit pas seulement un établissement des sciences pures mais qu'il s'ouvre aux sciences de la vie. Le développement durable est également une donnée très importante pour le président, Gilbert Casamatta. L'objectif est de faire du trans-disciplinaire ». Pour Gilles Boucher, secrétaire général de l'institut national polytechnique de Toulouse, la collaboration avec l'école nationale de météorologie (ENM) tombait, dès lors, sous le sens : « L'ENSEEIHT avait, du reste, déjà des modules en commun avec l'ENM, insiste-t-il. Il était logique que nous essayons de travailler ensemble. »

Loin d'être une fin en soi, la signature de cette convention à l'occasion de la cérémonie annuelle de remise des prix de l'INP, constitue le premier pas d'un processus d'ouverture à plus long terme : « Nous voulons faire en sorte que l'INP devienne un fort pivot pour le pôle agro-bio-véto de Toulouse, poursuit Gilles Boucher. Pour se faire, nous travaillons actuellement à la convention de trois nouvelles écoles. ». Les heureuses élues ? L'école d'ingénieurs de Purpan, l'école nationale vétérinaire et l'école nationale agronomique de Toulouse.

La présence de Daniel Chaffraix, président d'IBM France, était, en outre, l'occasion de réaffirmer l'implication d'IBM dans le monde universitaire. L'INP-ENSEEIHT ont, en 2007, signé un protocole d'accord sur la création d'une unité de formation intitulée « systèmes d'information d'entreprises » destinée aux étudiants de dernière année. Une collaboration dont se réjouit Daniel Chaffraix deux après sa signature.

« Tout ce qui touche au monde de l'amont, c'est-à-dire l'université et la recherche, est devenu des sujets sensibles pour nous, explique-t-il. Nous sommes entrés dans l'univers du savoir. Il nous paraît indispensable de rapprocher le monde de l'éducation et les entreprises. » Un effort que Daniel Chaffraix souhaite qualitatif et ciblé : « Nous concentrons nos moyens sur des organismes qui disposent d'un véritable plan de développement tant dans l'enseignement secondaire que supérieur. »

L'INP-ENSEEIHT et IBM mettent ainsi en commun leurs expériences et expertises afin de permettre une adéquation entre les connaissances des futurs professionnels des systèmes d'information et les besoins du marché : « Ce partenariat est particulièrement intéressant car l'INP a réussi à fédérer des écoles évoluant dans des disciplines très différentes, précise-t-il. Mais je tiens à préciser que notre engagement ne se limite pas à l'argent : nous voulons comprendre leur challenge et faire en sorte de les accompagner le mieux possible. »

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